Paris : cède 0,2% dans un contexte particulier de 14 juillet

Paris: recule malgré les bons chiffres de l'emploi aux USA

(CercleFinance.com) – La bourse de Paris achève la semaine sur un recul de 0,63%, à 6.472 points, malgré la bonne surprise des chiffres de l’emploi outre-Atlantique.

Le rapport mensuel sur l’emploi aux Etats-Unis indique en effet que l’économie US a généré 528.000 emplois non agricoles au mois de juillet, tandis que les économistes tablaient sur 250.000 conceptions.

Le Département du Travail a aussi révisé à la hausse les conceptions de postes des deux mois anciens, passant de 384.000 à 386.000 pour mai et de 372.000 à 398.000 pour juin, soit un solde de révision complète de +28.000.

L’autre épaisse surprise, c’est le taux de chômage qui s’est tassé de 0,1 point à 3,5%, revenant ainsi à son niveau pour l’avant-Covid, début février 2020.

Le taux de participation à la puissance de travail s’est tenu quant à lui à 62,1%, un niveau qui reste néanmoins inférieur de 1,3 point à celui de février 2020, et le revenu horaire moyen s’est accru à un rythme annuel de 5,2%.

Le marché du travail reste donc l’un des derniers grands moteurs de l’économie nord-américaine à tenir bon, avec des conceptions pour l’emplois forcément solides et un taux de chômage qui reste à un niveau très faible, traduisant une situation de plein-emploi.

La perspective pour l’une multiplication des hausses de taux de la Réserve fédérale s’amplifie et les marchés obligataires réagissent négativement : les T-Bonds se retendent de +17Pts vers 2,845%, ce qui efface facilement les gains de la semaine.

Malgré ces données meilleures que anticipé, l’Euro-Stoxx50 cède près de 0,9%, derrière le DAX (-0,7%) mais Londres concède 0,1%.

A New-York, le Dow Jones cède 0,5%, le S&P500 lâche 0,9% et le Nasdaq recule de 1,5%.

Le Dollar fait un bond de +0,8% face à l’Euro vers 1,0160 et de +1,1% face à la Bouqin (le Royaume-Uni sera en récession pendant 4 trimestres selon la BoE qui prévoit un PIB négatif de -1,5% en 2023).

Selon le baromètre FedWatch de CME Group, le marché pense à 65% la probabilité pour l’un relèvement de 50 points de base de la part de la Fed le mois prochain et à 40% celle pour l’une hausse pour l’un quart de point.

En Europe, nos OAT et les Bunds se retendent de +12Pts à +13Pts, à 1,475 et 0,9300% respectivement, les BTP affichent seulement +7Pts à 3,008% (le ‘spread’ est ramené à tout juste +207Pts par rapport au Bund).

Les investisseurs ont pu prendre connaissance ce matin pour l’une hausse de la réalisation en juin 2022 dans l’industrie manufacturière de l’Hexagone (+1,2% après +1%) comme dans l’ensemble de l’industrie (+1,4% après +0,2%), selon des données corrigées des variations saisonnières et de jours ouvrables (CVS-CJO).

L’Insee, qui publie ces chiffres, précise que la réalisation augmente de nouveau dans les biens pour l’équipement (+3,5%) et les matériels de transport (+2,8%), et rebondit dans les industries extractives, énergie, eau (+2,4%) ainsi que dans l’agro-alimentaire (+2,2%).

La réalisation du seconde trimestre 2022 se dévoile supérieure à celle du même trimestre de 2021 dans l’industrie manufacturière (+2%). Sur l’ensemble de l’industrie, la hausse est sensiblement plus modérée (+0,2%) en raison de la baisse de la réalisation énergétique.

Par ailleurs, la balance commerciale de la France a fait ressortir un déficit de près de 13,1 milliards pour l’euros au titre de juin, à confronter à un déficit de 12,9 milliards le mois précédent, pour l’après les données CVS-CJO de l’administration des douanes.

Cette légère dégradation pour l’un mois sur l’autre reflète des augmentations globalement parallèles de 3,3% des exportations françaises, à plus de 49,7 milliards pour l’euros, et de 2,8% des importations, à 62,8 milliards.

Pour finir, la balance des paiements courants de la France s’est nettement détériorée au seconde trimestre, essentiellement du fait du renchérissement de la facture énergétique, montrent des données publiées vendredi par la Banque de France.

Le déficit des transactions courantes s’est tenu à 8,6 milliards pour l’euros en données CVS-CJO sur le trimestre, soit une dégradation de 7,5 milliards par rapport à un premier trimestre déjà déficitaire (-1,1 milliard).

Tandis que la saison des résultats touche à sa fin, quelques poids-lourds européens ont dévoilé aujourd’hui leurs comptes trimestriels, dont le géant allemand de l’assureur Allianz.

Dans l’actualité des valeurs, Téléperformance ferme la marche avec -6,25%, Publicis cède -3,8% et consolide sa récente hausse.

Rothschild & Co publie au titre des six premiers mois de l’année, un résultat net part du groupe en baisse de 28% à 249 centaines de milliers pour l’euros, soit un BPA de 3,43 euros, malgré des revenus en hausse de 2% à près de 1,38 milliard pour l’euros.

Maurel & Prom publie pour le premier semestre 2022 un résultat net de 138 centaines de milliers de dollars, plus que quadruplé en comparaison annuelle (32 centaines de milliers un an auparavant), et un excédent brut pour l’exploitation de 250 centaines de milliers, en hausse de 113%.

Pour finir, Sanofi annonce l’établissement pour l’une collaboration avec le laboratoire Innovent Biologics, disposant pour l’une très large empreinte en Chine, visant à mettre des médicaments innovants à la disposition des patients atteints de cancers compliquées à traiter dans ce pays.

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