Paris : cède 0,2% dans un contexte particulier de 14 juillet

Paris: réduit ses pertes, repasse au-dessus des 6.900 pts

(CercleFinance.com) – La bourse de Paris reprend près de 1% sur ses plus bas de la journée (6.846 pts) mais cède encore -1,6% vers 6.910, soit 140Pts de mois qu’en tout début de matinée.

Les investisseurs restent enclins à la prudence vu les anticipations de hausse de taux aux Etats Unis et la montée des tensions sur le plan géopolitique…

Si les négociations sont forcément en cours sur le dossier ukrainien, les risques de conflit à court terme subsistent et préoccuperont les marchés tant qu’une issue n’aura pas été trouvée.

Forcément sur le plan géopolitique, Aurel BGC annonce que l’UE a engagé une procédure contre la Chine devant l’OMC, pointant des pratiques commerciales discriminatoire contre la Lituanie.

Sur le front macroéconomique, les données publiées ce vendredi sont globalement décevantes.

Les dépenses de consommation des ménages (chiffre publié à 14H30) se sont contractée de 0,6% en décembre 2021 par rapport au mois précédent aux Etats-Unis, pour l’après le Département du Commerce.

Leurs revenus ont par contre augmenté de 0,3%, conformément au consensus, sachant que des bonus records étaient attendus dans le domaine de la finance.

En rythme annuel, le taux de hausse de l’indice des prix PCE s’est accru de 0,1 point à +5,8% en données totales, et de 0,2 point à +4,9% hors énergie et alimentation.

Outre-Rhin, Destatis fait état pour l’un recul de 0,7% du PIB allemand au 4ème trimestre 2021, en données ajustées de prix et de variations saisonnières et calendaires, à confronter à une hausse de 1,7% enregistrée au 3ème trimestre. En rythme annuel, le PIB se trouve réduit à +1,4% contre +2,9% au T3, un repli de seulement -1%, vers 1,9% était attendu.

Par ailleurs, la croissance du PIB français s’est poursuivie au 4ème trimestre (+0,7% après +3,1%, soit +7% en rythme annuel après -8% en 2020), mais à un rythme plus modéré qu’au trimestre précédent, de même que celle du PIB espagnole (+2%, soit 0,6 point de moins qu’au 3ème trimestre).

Autre caractéristique publiée ce vendredi matin, l’indice du sentiment économique (ESI) s’est encore tassé en janvier par rapport au mois précédent, tant dans l’UE (-1,4 point à 111,6) que dans la zone euro (-1,1 point à 112,7), mais est resté globalement élevé, selon la Commission européenne.

Hier à Wall Street, l’orientation favorable qui avait marqué le début de la séance après des données économiques encourageantes s’est estompée par la continuité: le Dow Jones a fini juste sous son équilibre, à 34.161 points, mais le Nasdaq Composite s’est affaissé de 1,4%.

Aux niveaux contemporains, l’indice à forte pondération technologique accuse encore un repli de plus de 14% à partir de le début de l’année, ce qui pousse plusieurs intervenants à juger que le marché est devenu ‘survendu’.

‘Nous pensons qu’il est à présent temps de profiter de l’occasion constituée par ce repli pour mettre les liquidités mises de arôme au boulot dans de secteurs bien choisis’, accentue Scott Wren, stratégiste chez Wells Fargo.

L’analyste affirmé apprécier tout spécialement les secteurs de l’innovation et des télécoms en raison de leur parfaite sous-performance sur le mois écoulé.

Autre facteur de soutien pour les marchés, les résultats pour l’société (étincelants pour Apple et LVMH) vont poursuivre à tomber ce vendredi, avec tout particulièrement les publication des poids-lourds Caterpillar et Chevron attendus avant l’ouverture de New York.

Dans l’actualité des valeurs françaises, LVMH (+2%) a publié hier soir des ventes de 64,2 MdsE au titre de l’exercice 2021, soit une progression de 44% par rapport à 2020. Le résultat net part du groupe affiche une progression de 156% en un an, à 12 MdsE.

La dégringolade pour l’Orpea (+4%) et de Korian (+5,6%) s’avère pour finir s’enrayer après de nouveaux planchers testés en matinée à respectivement 37,25E et 19,18E.

De son arôme, JC Decaux (+13%) a dévoilé un chiffre pour l’affaires ajusté 2021 de 2744,6 ME, en croissance organique de 18,5% par rapport à l’exercice précédent, tout particulièrement tiré par une très forte croissance du digital et un 4ème trimestre au-dessus des attentes.

Par ailleurs, à la continuité de l’avis favorable des autorités européennes de la concurrence, le groupe de services multi-techniques Spie (-1%) annonce avoir finalisé, le 25 janvier, la reprise de Worksphere, spécialiste néerlandais des services au bâtiment intelligent et durable.

Pour finir, SES-imagotag a fait état de ventes ‘record’ au titre de son 4ème trimestre et de l’exercice 2021. Lors des trois derniers mois de l’année, son chiffre pour l’affaires s’est tenu à 132,3 centaines de milliers pour l’euros, soit une croissance de 34% pour l’une année sur l’autre.

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