Paris : cède 0,2% dans un contexte particulier de 14 juillet

Paris: repli modéré, les tensions géopolitiques persistent

(CercleFinance.com) – Après avoir alterné entre le rougeâtre et le vert dans l’après-midi, la bourse de Paris achève au final celle ci séance de la semaine sur une perte de 0,25%, à 6.929 pts, signant un recul hebdomadaire de 1%.

En ce jour des ‘trois sorcières’, l’Euro-Stoxx subit un recul plus important (-1%) tout comme Francfort (-1,5%) mais Londres limite la casse (-0,3%).

Outre-Atlantique, le rougeâtre est aussi de mise, le Dow Jones recule de 0,2%, le S&P500 lâche 0,4% mais le Nasdaq cède plus de 0,9%.

Il faut préciser que la situation géopolitique reste tendue: des tirs pour l’armes lourdes ont été recensés dans l’Est de l’Ukraine, renforçant le doute sur la réalité du retrait russe à la frontière ukrainienne mais Joe Biden biden martèle qu’une invasion de l’Ukraine par les troupes russes resterait imminent.

Dans un signe pour l’apaisement, le secrétaire pour l’Etat américain Antony Blinken et son homologue russe Sergueï Lavrov ont toutefois convenu de se rencontrer en fin de semaine prochaine.

‘Cela peut aider à favoriser une désescalade de la situation avant le week-end’, se félicite ce matin Jim Reid, l’un des stratèges vedette de Deutsche Bank.

Outre les bruits de bottes à la frontière ukrainienne, les investisseurs doivent composer avec les craintes persistantes qui entourent une possible accélération des hausses de taux de la Fed, ce qui alimente des poussées de volatilité.

L’?uvre de fond pour l’une croissance bénéficiaire des entreprises – sur fond de normalisation de la politique de la Fed – ne devrait pas pour autant être remis en cause, estiment les analystes.

Le renouvellement de donne qui se met en place en Europe de l’Est est néanmoins susceptible de nourrir certaines interrogations pour la continuité des événements, avertit-on chez Commerzbank.

‘La crise ukrainienne n’impacte pas seulement les marché sur le court terme, mais elle renforce aussi des tendances telles que la démondialisation, l’interventionnisme industriel et la hausse des dépenses militaires’, pense la banque allemande.

Arôme chiffres, l’indice des indicateurs avancés du Conference Board a légèrement reculé (-0,3% à 119,6) en janvier, après avoir augmenté de 0,7% en décembre et de 0,8% en novembre (le consensus tablait sur +0,2%).

Les ventes de logements anciens ont augmenté de 6,7% aux Etats-Unis au mois de janvier, selon la Fédération nationale des agents immobiliers (NAR). A 6,50 centaines de milliers pour l’unités en rythme annualisé, elles ressortent au-dessus des attentes des économistes.

Le prix médian du logement ancien vendu a progressé de 15,4% vers un record de 350.300$.

Le stock de logements invendus a chuté de 16,5% à un nouveau plus bas historique de 860.000, soit 1,six mois de réserve à ce rythme pour l’écoulement.

Ce matin, les investisseurs ont pu prendre connaissance des chiffres du chômage en France. Au 4ème trimestre 2021, le nombre de chômeurs au sens du BIT en France (hors Mayotte) diminue de 189.000 par rapport au trimestre précédent, à 2,2 centaines de milliers de personnes. Le taux de chômage au sens du BIT baisse ainsi de 0,6 point à 7,4% de la population active.

L’Insee, qui publie ces chiffres, précise que ce taux de chômage se dévoile inférieur de 0,8 point à son niveau pour l’avant crise (fin 2019) et à son plus bas niveau à partir de 2008, si l’on excepte la baisse ponctuelle en ‘trompe-l’oeil’ du printemps 2020, reliée à la crise sanitaire.

Parmi les personnes inactives au sens du BIT, 1,9 million souhaitent un emploi sans être considérées au chômage (‘halo autour du chômage’), un nombre qui rebondit de 48.000 personnes sur le trimestre, après une forte baisse le trimestre précédent (-187.000).

Par ailleurs, les opérateurs ont pu découvrir ce matin que les prix à la consommation en France ont augmenté de 2,9% en janvier sur un an, après +2,8% en décembre 2021, selon l’Insee qui confirme donc son estimation momentané.

Sur un mois, l’IPC corrigé des variations saisonnières ressort en hausse de 0,6%, après +0,2% en décembre.

En rythme annuel, les prix de la force (+19,9%) et des services (+2%) accélèrent, ainsi que, dans une moindre mesure, ceux de l’alimentation (+1,5%), tandis que ceux des produits manufacturés ralentissent (+0,6%) et que ceux du tabac se replient légèrement (−0,1%).

L’inflation sous-jacente ralentit en janvier à +1,6% sur un an, après +1,9% en décembre. L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) croît de 0,2% sur un mois, comme en décembre ; sur un an, il augmente de 3,3%, après +3,4% le mois précédent.

Nos OAT se détendent malgré tout de 3Pts à 0,0202% (les T-Bonds font mieux encore avec -4Pts à 0,9340%).

Dans l’actualité des sociétés françaises, Hermès International publie au titre de l’année terminée un résultat net part du groupe en croissance de 77% à 2,44 milliards pour l’euros et une rentabilité opérationnelle courante à son un peu avant niveau historique à 39%, en amélioration de huit points par rapport à 2020.

Mais les investisseurs semblaient attendre encore mieux du fait que le titre décroche de -7% vers 1.168E et enfonce son plancher des 1.185/1.190E.

Renault Group publie au titre de 2021 un résultat net de 967 centaines de milliers pour l’euros, contre une perte de 8,05 milliards en 2020, ainsi qu’une marge opérationnelle à 3,6% du chiffre pour l’affaires et un free cash-flow opérationnel de l’automobile après variation du BFR de 1,3 milliard.

Pour finir, EDF (-4% vers 8,00E) publie au titre de 2021 un résultat net courant multiplié par 2,4 à 4,72 milliards pour l’euros, ainsi qu’un EBITDA en progression de 11,3% à 18 milliards, pour un chiffre pour l’affaires en croissance de 22,4% à près de 84,5 milliards (+21,6% en organique).

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