CAC40 : encore en repli de -0,4% pour ces '3 sorcières'

Paris: s'accroche aux 6500pts, léger répit sur l'obligataire

(CercleFinance.com) – Après avoir cédé jusqu’à 1,3% dans l’après-midi, la bourse de Paris est parvenue à effacer une section de ses pertes en fin de séance et à clore la journée sur un recul plus limité, de 0,74%, à 6.500 points exactement. L’indice parisien a aussi été tiré vers le haut par Saint-Gobain (+1,8%) et Veolia (+1,4%) tout particulièrement.

En ce lendemain de jour férié, l’Europe a fait face à des marchés en baisse tout au long de la journée, aussi bien sur l’E-Stoxx50 (-0,8%) qu’à Francfort (-0,6%) mais Londres parvenait à limiter la casse (-0,1%). Le rebond pour l’1% signé par le CAC la veille semblait déjà bien loin…

Outre-Atlantique, après une ouverture dans le rougeâtre (entre -0,6% et -1%) , les indices Dow Jones, S&P500 et Nasdaq ont repris -timidement- des teintes et évoluent dorénavant entre 0 et +0,1%.

Le rendement des obligations du Trésor américain à 10 ans, dont la remontée rapide avait favorisé la correction boursière du printemps, flirte avec 3% mais s’inscrit en repli de -6ts par rapport à la veille, à 2,978%.

En Europe, le rendement du Bund allemand à dix ans, admiré comme la référence pour les emprunts en zone euro recule ce mardi de -4,5Pts vers 1,2830% (après un ‘pic’ à 1,33% la veille).

Nos OAT se détendent aussi de -4,5Pts vers 1,800%, dans le sillage des T-Bonds US qui affichent -6Pts vers 2,978%

A préciser cet abaissement de l’estimation de la croissance globale de 4,1% à 2,9% sur l’ensemble de l’année 2022 par la Banque Mondiale.

Nos OAT se détendent un peu, avec -4,5Pts vers 1,8020%, dans le sillage des T-Bonds US.

Face à la poussée de l’inflation, les investisseurs semblent devenu intégrer l’?uvre pour l’une fin du programme pour l’assouplissement quantitatif (QE) et pour l’une 1ère hausse de taux de 25 points de base en juillet, suivies pour l’une seconde hausse de 25 points en sept..

La journée de jeudi permettra pour l’en savoir plus, grâce aux conclusions de la réunion de travail de son conseil des gouverneurs.

Sur le plan des statistiques, le déficit commercial des Etats-Unis a nettement reculé à 87,1 milliards de dollars au mois pour l’avril, par rapport à celui de 107,7 milliards du mois précédent (qui est révisé pour l’une estimation initiale de 109,8 milliards), selon le Département du Commerce.

Cette forte contraction de 19,1% pour l’un mois sur l’autre reflète à la fois une diminution de 3,4% des importations de biens et services, à 339,7 milliards de dollars, et une croissance à peu près symétrique (+3,5%) des exportations, à 252,6 milliards de dollars.

Les investisseurs ont pu prendre connaissance ce matin pour l’un recul de 2,7% des commandes à l’industrie allemande en avril par rapport au mois précédent, soit le 3ème mois consécutif de baisse séquentielle, selon Commerzbank.

Par ailleurs, l’expansion du domaine privé du Royaume Uni a ralenti fortement en mai, à en croire l’indice PMI composite de l’activité globale qui est ressorti à 53,1, à confronter à 58,2 pour le mois précédent, et a ainsi atteint son plus bas niveau à compter de mars 2021.

Le marché des changes est plutôt calme avec un Dollar qui grappille 0,15% face à l’Euro vers 1,0680.

Dans l’actualité des sociétés hexagonales, Capgemini annonce avoir acquis Rufus Leonard, agence de modernes et pour l’compétence de marque basée à Londres, dont l’expertise va améliorer son offre de services ‘customer first’ au Royaume-Uni. L’opération est finalisée ce 1er juin.

Atos annonce vouloir approfondir son partenariat avec IBM afin de améliorer leur offre commune dans les services financiers. Les deux collaborateurs expliquent vouloir aider les sociétés de services financiers à parvenir à une sécurité ‘optimale’ de leurs données et de leurs systèmes à l’aide de au service de ‘surveillance de la cybersécurité par un tiers de confiance de l’UE’ qui devra être fourni par Atos.

Casino chute de 4% tandis que les trois offres de rachat de la filiale GreenYellow ne pourraient être pas aussi favorables et généreuses que anticipé.

Pour finir, Sanofi annonce lancer ‘Action 2022’, son plan mondial pour l’actionnariat salarié ouvert à 86.000 salariés dans 59 pays, pour ‘associer l’ensemble des salariés, dans tous ses territoires géographiques, au développement futur et aux résultats de l’société’.

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