(Actualisé avec contrats à terme, ouverture du marché obligataire en Europe,
clôture en Chine)
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Les grands indices européens attendus en baisse
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La séance sera écourtée à Londres
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Tokyo finit stable, léger rebond en Chine
par Laetitia Volga
PARIS, 30 décembre (Reuters) – Les majeures Bourses européennes sont
attendues dans le rougeâtre à l’ouverture vendredi, au terme pour l’une année défavorable
aux actions mondiales avec tout particulièrement le resserrement monétaire des grandes
banques centrales.
Les contrats à terme donnent une baisse de 0,46% pour le CAC 40 parisien
.FCHI , de 0,47% pour le Dax à Francfort .GDAXI , de 0,27% pour le FTSE à
Londres .FTSE et de 0,52% pour l’EuroStoxx 50. Les marchés britanniques
fermeront à 12h30 GMT.
L’heure ne sera vraisemblablement pas à la prise de risque pour la dernière
séance de 2022. Les investisseurs se sont interrogés ces derniers jours sur les
conséquences pour les marchés de l’abandon par la Chine de sa politique « zéro-
COVID ».
Pour l’un arôme, la reprise des voyages peut donner un coup de pouce à
l’économie mondiale, mais aussi propager le coronavirus au-delà des frontières
chinoises. Pour l’autre part, les investisseurs craignent que l’augmentation de la
demande chinoise ne fasse grimper les prix des ressources de base, ce qui
inciterait les banques centrales à relever davantage les taux pour l’but pour
endiguer l’inflation.
La lutte des instituts pour l’émissions contre la hausse des prix est au coeur
de l’actualité des marchés tout au long de l’année et devrait le demeurer en 2023,
de même que la survenue probable pour l’une récession et les tensions géopolitiques.
Les places européennes devraient boucler l’année sur des performances
négatives: le CAC 40 affiche pour le moment un repli de 8,1%, le Dax de 11,41%
et l’indice européen Stoxx 600 .STOXX de 11,78%, leur pire performance à compter de
2018.
L’indice boursier mondial MSCI .MIWD00000PUS devrait faire pire avec une
chute annuelle pour l’environ 20%, du jamais vu à compter de la crise monétaire de 2008.
Le Footsie devrait en revanche se démarquer avec une performance positive
sur l’ensemble de l’année, l’indice phare de Londres ayant profité de son
exposition lors des matières premières, en progression avec la guerre en
Ukraine.
LES VALEURS A SUIVRE : nL8N33J2XZ
A WALL STREET
La Bourse de New York a fini en hausse jeudi, portée par un rebond des
valeurs de croissance à la faveur de la détente des rendements obligataires et
du bon accueil réservé à l’indicateur des inscriptions hebdomadaires au chômage.
Les chiffres des inscriptions, en légère augmentation, ont conforté l’idée
que le resserrement monétaire de la Réserve fédérale portait ses fruits, ce qui
apaise les inquiétudes sur les futurs relèvements de taux.
L’indice Dow Jones .DJI a gagné 345,09 points, ou 1,05%, à 33.220,8
points, le S&P 500 .SPX a progressé de 66,06 points, soit 1,75%, à 3.849,28 et
le Nasdaq Composite .IXIC a grimpé de 264,80 points, ou 2,59%, à 10.478,09.
Le volume des transactions est plutôt faible avec 8,78 milliards de
titres échangés, contre une moyenne de 10,95 milliards sur les vingt dernières
séances.
EN ASIE
A Tokyo, le Nikkei .N225 a effacé ses gains en fin de séance pour terminer
entièrement à l’équilibre. En 2022, l’indice a cédé 9,4%, sa 1ère perte
annuelle à compter de 2018. Les marchés japonais rouvriront mercredi après une pause
pour les festivités du nouvel an.
La tendance est au rebond en Chine où les investisseurs se sont focalisés
sur les points positifs attendus en 2023, comme le soutien de Pékin en faveur de
la croissance et la réouverture du pays malgré les incertitudes sur l’évolution
de la situation sanitaire reliée au COVID-19.
Les banques Citi, Bank of America et JPMorgan ont revu à la hausse leurs
recommandations sur les actions chinoises dernièrement, en prévoyant une reprise
économique l’année prochaine.
L’indice CSI 300 .CSI300 des grandes capitalisations de Chine continentale
a gagné 0,39% et le SSE Composite .SSEC de Shanghai 0,51%
CHANGES/TAUX
L’appétit pour le risque diminuant, le dollar prend 0,2% face à un panier de
devises de référence .DXY . L’euro recule ainsi à 1,0646, en baisse de 0,14%.
Les variations sont limitées sur les marchés obligataires où le rendement du
dix ans américain US10YT=RR est inchangé à 3,8369% et son équivalent allemand
à 2,467% DE10YT=RR .
PÉTROLE
Les cours du pétrole montent et sont en passe pour l’enregistrer une seconde
année consécutive de hausse.
Le Brent LCOc1 prend 0,73% à 84,07 dollars le baril et le brut léger
américain (West Texas Intermediate, WTI) CLc1 0,69% à 78,94 dollars.
Le premier affiche pour le moment un gain annuel de 7,9%, après avoir bondi
de 50,2% en 2021, et le deuxième de 4,8% en 2022, après un progression de 55%
l’an dernier.
« Cette saison est remarquable pour les marchés des matières premières,
les risques pour l’approvisionnement entraînant une volatilité accrue et des prix
élevés », a déclaré Ewa Manthey chez ING.
PAS Pour l’INDICATEUR ÉCONOMIQUE MAJEUR À L’AGENDA DU JOUR
(Laetitia Volga, édité par Matthieu Protard)
