Rebond des actions en zone euro, Wall Street attendue en hausse

Rebond des actions en zone euro, Wall Street attendue en hausse

REBOND DES ACTIONS EN ZONE EUROREBOND DES ACTIONS EN ZONE EURO

PARIS (Reuters) – Wall Street est demandée en hausse et les Bourses européennes rebondissent lundi à mi-séance mais le pétrole progresse nettement sur des achats à bon compte, les investisseurs adoptant un point de vue plus mesuré en attendant pour l’y voir plus clair dans les répercussions sanitaires et économique du variant Omicron du coronavirus responsable du COVID-19.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture en hausse de 0,7% pour le Dow Jones, de 0,9% pour le S&P-500 et de 1% pour le Nasdaq après avoir perdu plus de 2% vendredi.

À Paris, le CAC 40 gagne 1,27% à 6.825,17 vers 11h40 GMT. À Francfort, le Dax prend 0,78% et à Londres, le FTSE s’octroie 1,23%.

L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 monte de 1,17%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro de 1,22% et le Stoxx 600 de 1,12%.

Les actions européennes effaçent une section des lourdes pertes enregistrées vendredi à la continuité de la découverte pour l’un nouveau variant qui a fait craindre un ralentissement économique mondial.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a estimé que le risque lié au variant était « très élevé » à l’échelle mondiale, tout particulièrement du fait de la grande probabilité qu’il se répande à travers le univers mais un médecin sud-africain, l’un des premiers confrontés à la souche, a spécifié que les symptômes étaient jusqu’à présent légers.

« Il demeure encore beaucoup à découvrir sur cette nouvelle souche, ce qui rend compliquée de savoir si elle deviendra un nouveau « cygne sombre » ou simplement une turbulence temporaire pour les marchés », a déclaré Pierre Veyret, analyste chez ActivTrades. Le marché prendra connaissance à 13h00 de la 1ère estimation de l’inflation en Allemagne en novembre et pour l’après les données régionales publiées dans la matinée pour plusieurs Länder, il devrait dépasser, aux normes nationales, le seuil de 5% sur un an pour la 1ère fois en près de 30 ans.

VALEURS EN EUROPE

A part le domaine de la santé, la majorité des compartiments européens évoluent en hausse, la progression la plus conséquente revenant à l’indice Stoxx du transport et des loisirs qui gagne 3,6%.

Les compagnies aériennes, ébranlées par les inquiétudes concernant les restrictions de circulation, reprennent des teintes: Aspect France-KLM gagne 3,27%, Lufthansa 5,24% et Ryanair 5,6%.

A contre-courant, l’équipementier automobile Faurecia chute de 5,11% après avoir abaissé ses prévisions annuelles.

Il entraîne dans son sillage pour l’autres valeurs du domaine comme Plastic Omnium (-1,81%) et Continental (-3,07%).

A Londres, BT (+6,66%) a légèrement réduit ses gains après que le conglomérat indien Reliance Industries a démenti envisager une offre sur l’opérateur télécoms britannique.

TAUX

Sur le marché obligataire, le dix ans américain gagne cinq points de base, à 1,5363%, après avoir reculé pour l’environ 16 points vendredi, du jamais vu à compter de le début de la pandémie.

Son équivalent allemand suit le mouvement et reprend trois points, autour de -0,312%.

CHANGES

Sur le marché des devises, le yen et le franc suisse, qui ont profité vendredi de l’aversion au risque, affichent maintenant un léger repli mais le dollar se stabilise face à un panier de référence après avoir chuté de 0,7%.

L’euro recule à 1,1291 dollar (-0,23%).

« Si Omicron entraîne des confinements et une nouvelle baisse de l’activité économique à l’échelle mondiale, toutes les prévisions de hausse des taux des banques centrales s’avéreront vaines », a déclaré Ulrich Leuchtmann de Commerzbank.

« Et quelles devises en seront gagnantes? Celles pour lesquelles des hausses de taux n’ont jamais été anticipées au commencement. L’euro, le yen et le franc suisse, » a-t-il poursuivi dans une note.

PÉTROLE

Le marché du pétrole efface une section des pertes de vendredi, plusieurs investisseurs estimant que la chute des cours et des marchés financiers observée en fin de semaine en raison des inquiétudes liées au variant Omicron était excessive.

« Je ne peux pas m’empêcher de penser que les plus bas de vendredi étaient à coup sûr l’affaire de l’année si vous étiez acheteur en pétrole », a déclaré Jeffrey Halley chez OANDA.

Le baril de Brent gagne 4,48%, à 75,98 dollars, après avoir chuté de 12% vendredi. Le brut américain (West Texas Intermediate, WTI) est en hausse de 4,96%, à 71,53 dollars le baril, après avoir perdu 13% lors de la séance précédente.

(Laetitia Volga, édité par Matthieu Protard)

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