POINT MARCHÉS-Petite hausse en vue à Wall Street, l'Europe hésite

Wall Street contrastée après un mauvais chiffre de l'emploi américain

La Bourse de New York affichait un sourire contrasté mercredi peu après l’ouverture de la séance, se cherchant une direction après des chiffres décevants de conceptions pour l’emplois dans le domaine privé aux Etats-Unis.

Vers 14H00 GMT, le Dow Jones cédait 0,03% à 35.350,69 points, mais l’indice Nasdaq à forte composition technologique, gagnait 0,47% à 15.331,10 points et l’indice élargi S&P 500, 0,15% à 4.529,34 points.

La journée s’est ouverte sur un indicateur macroéconomique triste, avec l’annonce que le domaine privé n’a créé que 374.000 emplois en août, contre 625.000 attendus.

Cette déception est attribuée, pour partie, à la résurgence du variant Delta du coronavirus et aux tensions sur le marché de l’emploi, beaucoup pour l’employeurs faisant état de difficultés à dénicher de la main pour l’oeuvre.

Ralentie dans son élan alors qu’elle était bien orientée dans le vert avant Bourse après une séance de léger repli mardi, Wall Street s’avère avoir néanmoins relativisé la portée de cet indicateur.

« Pour la Fed (banque centrale nord-américaine), un ralentissement des conceptions pour l’emplois en août sera une raison de patienter avant pour l’annoncer une réduction de ses achats pour l’actifs », a réagi Rubeela Farooqi, économiste en chef du cabinet High Frequency Economics, dans une note.

Pour Maris Ogg, présidente de la société de gestion Tower Bridge Advisors, « ces indicateurs pour l’emplois sont très irréguliers », car influencés par des perturbations liées aux suites de la pandémie, comme les tensions sur le marché de l’emploi et les difficultés pour l’approvisionnement.

Pour la gérante, le rapport mensuel sur l’emploi, attendu vendredi, ne devrait pas changer aussi l’humeur du marché.

« Nous devons demeurer concentrés sur le long terme », explique-t-elle, « car nous savons que cette reprise, qu’il s’agisse du marché ou de l’économie, est loin pour l’être terminée. »

Le mois de sept. est traditionnellement un mois sujet à la volatilité, mais le principal indicateur en la matière, le VIX, se maintient, pour l’instant, à des niveaux très faibles.

A la cote, le groupe pour l’habillement multi-marques PVH Corp (+13,67% à 119,12 dollars) s’envolait, porté par des résultats trimestriels séduisants, tout particulièrement un bénéfice net par action qui atteint quasiment trois fois l’estimation des analystes.

L’activité du groupe est tirée par l’international et la marque Calvin Klein, dont les ventes sont en hausse de 55% sur un an.

La est historique de l’agroalimentaire Campbell’s (+3,14% à 43,04 dollars) profitait, elle aussi, de bons résultats trimestriels. Le groupe a tout particulièrement mentionné que la demande de plats préparés, qui avait accéléré avec la pandémie, restait soutenue.

En sens inverse, le titre du constructeur de véhicules électriques Lucid Motors dévissait (-10,42% à 17,88 dollars), les investisseurs initiaux de la SPAC (véhicule coté qui avait fusionné avec Lucid) étant maintenant autorisés à vendre leurs titres.

Apple grimpait à de nouveaux sommets historiques (+1,62% à 154,29 dollars), affichant maintenant une capitalisation boursière supérieure à 2.500 milliards de dollars.

Selon le Wall Street Journal, le groupe de Cupertino (Californie) officie sur l’implantation pour l’un thermomètre et pour l’un indicateur de pression artérielle à ses montres connectées.

Sur le marché obligataire, le taux des emprunts pour l’Etat américains à 10 ans se repliait légèrement à 1,29%, contre 1,31% la veille.

tu/vmt/eb

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