Wall Street devrait entamer le mois d'août en hausse

LES BOURSES EUROPÉENNES EN ORDRE DISPERSÉ À MI-SÉANCELES BOURSES EUROPÉENNES EN ORDRE DISPERSÉ À MI-SÉANCE

par Laetitia Volga

PARIS (Reuters) – Wall Street est demandée en hausse et les Bourses européennes, à l’exception du Dax, montent lundi à mi-séance soutenues par un sursaut de confiance à l’égard des perspectives de reprise.

Les futures sur indices new-yorkais laissent quant à eux entrevoir une ouverture en hausse pour l’environ 0,35%.

À Paris, le CAC 40 gagne 0,44% à 6.641,74 vers 11h10 GMT. À Francfort, le Dax perd 0,17%, plombé par le repli pour l’Allianz, et à Londres, le FTSE s’octroie 0,92%.

L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 avance de 0,39%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro de 0,22% et le Stoxx 600 de 0,21%.

Ce dernier a inscrit un nouveau record à 465,84 points tandis que l’optimisme a repris le dessus grâce tout particulièrement aux résultats pour l’entreprises, à l’apaisement des inquiétudes sur la pression réglementaire exercée par Pékin sur plusieurs secteurs et aux progrès fabriqués aux Etats-Unis sur le plan pour l’investissement dans les infrastructures.

Un groupe bipartisan de sénateurs a achevé dimanche l’examen du projet de loi à plus de 1.000 milliards de dollars qui peut être approuvé par la chambre haute dans la semaine, a annoncé le chef de file de la majorité démocrate au Sénat.

L’activité manufacturière de la zone euro a continué de croître en juillet, son indice PMI ressortant à 62,8, soutenue par l’assouplissement des restrictions sanitaires et ce en dépit des perturbations dans la chaîne pour l’approvisionnement.

Bien que le marché entre dans sa traditionnelle période de torpeur du mois pour l’août, les investisseurs forcément présents ne manqueront pas de suivre attentivement les quelques rendez-vous importants de la semaine tels que l’enquête du cabinet ADP sur l’emploi aux Etats-Unis mercredi, prélude au rapport officiel qui devra être publié vendredi, sans négliger la réunion de travail de la Banque pour l’Angleterre jeudi.

VALEURS EN EUROPE

Du arôme des valeurs, Axa gagne 3,91%, en tête du CAC 40, après l’envolée de 180% de son résultat net au premier semestre.

Le Dax est pénalisé par la chute de 7,14% pour l’Allianz à la continuité pour l’une enquête du département américain de la Justice concernant les fonds « Structured Alpha » de sa filiale Allianz Global Investors après plusieurs plaintes aux Etats-Unis.

Bolloré abandonne 4,12% après la publication de ses résultats et Neoen 5,13% après avoir abaissé son objectif annuel pour l’excédent brut pour l’exploitation.

HSBC a effacé ses gains après avoir pris environ 2% en séance en réaction à un bénéfice avant impôts au-dessus des attentes.

Forcément en Bourse de Londres, le groupe pour l’ingénierie Meggitt, spécialement présent dans l’aéronautique, grimpe de 55,75% après l’annonce de son rachat par l’américain Parker-Hannifin pour 6,3 milliards de livres (7,4 milliards pour l’euros).

CHANGES

Le regain pour l’engouement pour les actifs jugés risqués et la perspective du maintien de la politique accommodante dans la Réserve fédérale pénalisent le dollar, qui cède 0,23% face à un panier de devises de référence.

« La publication vendredi des chiffres de l’emploi non agricole devrait conditionner la décision de la Fed quant au calendrier de la réduction progressive de son programme pour l’achat pour l’actifs. Un chiffre frustrant, inférieur au consensus de 900.000, est pénalisant pour le dollar, alimentant le discours accommodant récemment adopté par plusieurs responsables de la Fed, qui ont souligné les faiblesses du marché du travail », commente Ricardo Evangelista, analyste senior pour l’ActivTrades.

L’euro (+0,16%) en profite pour se rapprocher de 1,19 dollar.

TAUX

La hausse des actions européennes détourne les investisseurs du marché obligataire, ce qui se traduit par une petite hausse des rendements de référence. Celui du Bund à dix ans monte à -0,45% et celui de l’OAT de même échéance à -0,102%.

Sur le marché américain cependant, le rendement des Treasuries à dix ans cède un point de base, à 1,2272%.

PÉTROLE

Le marché du pétrole recule en raison des inquiétudes concernant l’économie chinoise, après le net ralentissement de la croissance de l’activité manufacturière, et l’augmentation de la réalisation de l’Opep en juillet au précédemment à partir de avril 2020, pour l’après une enquête Reuters.

Le baril de Brent perd 1,42% à 74,34 dollars et celui du brut léger américain (WTI) abandonne 1,76% à 72,65 dollars.

(Reportage Laetitia Volga, édité par Nicolas Delame)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *