Wall Street devrait repartir de l'avant malgré les doutes

Wall Street devrait repartir de l'avant malgré les doutes

LES BOURSES EUROPÉENNES EN HAUSSE À MI-SÉANCELES BOURSES EUROPÉENNES EN HAUSSE À MI-SÉANCE

par Laetitia Volga

PARIS (Reuters) – Wall Street devrait rebondir à l’ouverture et les Bourses européennes progressent à mi-séance, malgré les multiples sources pour l’inquiétudes dont celles sur l’inflation, alimentées par la montée des prix de la force.

Les futures sur indices new-yorkais signalent une ouverture en hausse de 0,3% à 0,4% après une séance dans le de couleur rouge lundi lors de laquelle les investisseurs se sont détournés tout particulièrement des valeurs technologiques face à la hausse des rendements obligataires mais les inquiétudes sur le plafond de la dette nord-américaine et le dossier Evergrande ont aussi alimenté la prudence.

À Paris, le CAC 40 gagne 0,92% à 6.537,3 vers 11h35 GMT. À Francfort, le Dax avance de 0,42% et à Londres, le FTSE prend 0,65%.

L’indice paneuropéen FTSEurofirst 300 s’adjuge 0,72%, l’EuroStoxx 50 de la zone euro s’octroie 0,94% et le Stoxx 600 avance de 0,71%.

Les résultats définitifs des enquêtes PMI pour l’IHS Markit ont montré que la croissance de l’activité du domaine privé de la zone euro était restée solide en sept. tout en pointant un ralentissement dû aux difficultés dans l’approvisionnement et les pressions inflationnistes.

La continuité de la séance sera animé par l’indice ISM dans les services aux Etats-Unis à 14h00 GMT.

Le géant Facebook est en hausse de 1,3% dans les échanges en avant-Bourse, au lendemain pour l’une chute pour l’environ 5% à la continuité pour l’une panne majeure qui a rendu ses réseaux et messageries inaccessibles.

VALEURS EN EUROPE

Une majorité de compartiments sectoriels sont en territoire positif à débuter par celui de la banque dont l’indice Stoxx gagne 2,12% avec les attentes pour l’un resserrement de la politique monétaire et le niveau des rendements obligataires.

Celui de l’innovation reprend 1,2% après sept séances pour l’affilée de pertes.

A Paris, Crédit agricole gagne 3,91% en tête du CAC 40, devant Société générale (+2,62%) et BNP Paribas (+2,74%).

Le fabricant de semi-conducteurs Infineon Nouveautés avance de 3,4% à Francfort après avoir qualifié son chiffre pour l’affaires 2021 et annoncé s’attendre à une croissance des résultats l’année prochaine à l’aide de l’explosion de la demande.

SMCP prend 5,49%, les collaborateurs du marchés s’attendant au démarrage imminent de l’actionnaire majoritaire Shandong Ruyi en difficulté économique, ce qui réduirait le profil de risque du groupe de mode. Jefferies a relevé sa recommandation à l' »achat ».

En baisse, Bic chute de 6,76% après une information sur la cession de 2,1 centaines de milliers pour l’actions par Goldman Sachs et TechnipFMC cède 1,69% sur des prises de profit après un gain de 6,5% lundi.

TAUX

Le rendement des bons du Trésor américain à dix ans avance de deux points de base à 1,498%.

En Europe, le dix ans allemand est stable à -0,216%.

CHANGES

L’indice qui mesure les variations du dollar face à un panier de devises de référence est en hausse de 0,18%, les cambistes se positionnant avant la publication vendredi du rapport sur l’emploi américain.

« Un chiffre positif, qui dans ce cas est de l’ordre de 480.000 ou plus, donnera à la Réserve fédérale la raison finale dont elle a besoin pour lancer la réduction progressive de son programme pour l’achat pour l’actifs, qui peut alors débuter dès novembre, formant ainsi une marge pour de nouveaux gains du dollar », a déclaré Ricardo Evangelista, analyste senior pour l’ActivTrades.

L’euro repasse sous 1,16 dollar et le bitcoin, la plus connue des crypto-monnaies, a franchi la barre des 50.000 dollars pour la 1ère fois en 4 semaines.

PÉTROLE

Le marché pétrolier profite forcément de la décision de l’Opep+ de s’en tenir à son plan pour l’augmentation progressive de la réalisation surtout que pour l’ouvrir davantage les vannes comme le souhaitent plusieurs pays, dont les Etats-Unis, face à la hausse des prix.

Le Brent avance sur un un peu avant de trois ans à 82,3 dollars le baril et le brut léger américain monte à 78,5 dollars, à un niveau jamais atteint à partir de 2014.

(Laetitia Volga, édité par Blandine Hénault)

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