Wall Street en baisse avec les craintes sur l'Ukraine et l'inflation

Wall Street en baisse avec les craintes sur l'Ukraine et l'inflation

WALL STREET CLOTURE EN BAISSEWALL STREET CLOTURE EN BAISSE

par Chuck Mikolajczak

NEW YORK (Reuters) – La Bourse de New York a fini le premier trimestre sur une note négative, terminant en baisse jeudi et le S&P-500 enregistrant son plus important déclin trimestriel en deux ans, sur fond de préoccupations croissantes à propos de la guerre en Ukraine et de l’impact inflationniste de celle-là sur les prix.

L’indice Dow Jones a cédé 1,56%, ou 550,46 points, à 34.678,35 points.

Le S&P-500, plus très large, a perdu 72,04 points, soit 1,57%, à 4.530,41 points.

Le Nasdaq Composite a reculé de son arôme de 221,76 points (1,54%) à 14.220,52 points.

Tandis que l’optimisme sur une avancée dans les pourparlers de paix entre Moscou et Kyiv avait contribué plus tôt cette semaine à une hausse des principaux indices de Wall Street, l’espoir pour l’une issue diplomatique s’est vite estompé, l’armée russe ayant poursuivi ses bombardements dans le nord de l’Ukraine.

Les propos de Vladimir Poutine, jeudi, n’ont rien arrangé: le président russe a annoncé que Moscou exigerait dès ce vendredi que les acheteurs de pays étrangers « inamicaux » paient en roubles les livraisons de gaz naturel.

Les Etats-Unis ont imposé dans la journée de nouvelles sanctions contre la Russie, mais le président américain Joe Biden a décidé de puiser de façon inédite dans les réserves de pétrole du pays pour tenter pour l’apaiser les craintes sur une pénurie et une flambée accrue des prix.

Wall Street est spécialement sensible aux derniers développements du conflit entre la Russie et l’Ukraine, qui a eu pour effet pour l’accentuer l’inflation déjà galopante aux Etats-Unis, où les prix du carburant et des métaux ont flambé à compter de le début de l’offensive russe, le 24 février.

Face à cette hausse de l’inflation, il est devenu attendu que la Réserve fédérale étasunienne (Fed) adopte une politique monétaire plus agressive, avec des mesures qui pourraient peser sur la croissance économique.

Des données publiées dans la journée montrent que les prix à la consommation aux Etats-Unis ont uniquement progressé en février, du fait de l’intensification des pressions.

Les investisseurs attendent maintenant la publication vendredi de données sur le marché du travail américain, en quête de signaux permettant pour l’anticiper les contours des prochaines mesures de la Fed.

Tous les secteurs du S&P-500 ont fini dans le rouge bordeaux. En forte hausse à compter de le début de l’année, la force a reculé avec l’annonce de Joe Biden et la décision de l’Opep+ de maintenir ses niveaux de production contemporains.

En déclin en début pour l’année avec les craintes sur l’inflation tout particulièrement, les principaux indices de Wall Street ont rebondi en mars, malgré la guerre en Ukraine: sur le mois, le S&P-500 a progressé de 3,6%, le Dow Jones de 2,3% et le Nasdaq de 3,4%.

Sur le trimestre, en revanche, ils ont tous les trois décliné, le S&P-500 marquant son plus important déclin trimestriel (4,9%) à compter de début 2020, au plus fort de la crise sanitaire du coronavirus aux Etats-Unis. Le Dow Jones a reculé sur la période de 4,6% et le Nasdaq a chuté de 9,1%.

(version française Pantalon en jean Terzian)

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