La Bourse de Paris perd 0,51%, plombée par le luxe

Wall Street en légère baisse, le marché cherche une direction

La Bourse de New York évoluait en légère baisse mercredi, sans inspiration faute de nouvelles fraîches, sur un marché peu fréquenté où l’?uvre pour l’un atterrissage en douceur de l’économie le dispute à celui pour l’une récession.

Vers 14H15 GMT, le Dow Jones abandonnait 0,14%, l’indice Nasdaq, à forte composition technologique, perdait 0,18%, et l’indice élargi S&P 500, 0,15%.

Pour Art Hogan, de National Securities, la physionomie de la séance de mardi, avec une ouverture en baisse et une remontée avant la clôture « annoncé bien la lutte acharnée » entre les investisseurs qui penchent pour la thèse pour l’une récession et ceux qui croient davantage à un ralentissement graduel.

Après un long week-end férié aux États-Unis, beaucoup pour l’opérateurs ne sont pas revenus sur le marché, qui affiche de faibles volumes et, de ce fait, une volatilité exacerbée.

« Le marché est en début de trimestre, en position pour l’attente de nouvelles données qui vont déterminer la politique monétaire de la Fed (banque centrale nord-américaine) et l’activité économique de ces prochains mois », a commenté Adam Sarhan, de 50 Park Investments.

Quelques chiffres macroéconomiques étaient attendus mercredi, tout particulièrement les indicateurs PMI et ISM de l’activité dans le domaine des services aux États-Unis en juin.

Wall Street suivra aussi la publication du compte-rendu de la dernière réunion de travail du comité monétaire de la Réserve fédérale.

« Il est compliquée pour l’imaginer quoi que ce soit qui puisse pousser la machine dans une direction ou l’autre », a prévenu Art Hogan, qui ne s’attend à aucune surprise provenant du compte-rendu de la Fed.

« Il s’avère que jusqu’au rapport sur l’emploi », vendredi, « la lutte acharnée » entre investisseurs des deux camps va se poursuivre, selon lui.

L’hypothèse pour l’une Fed moins ferme dans son resserrement monétaire s’est renforcé ces derniers jours, tout particulièrement après la correction qu’a rencontré le marché des matières premières, qui augure pour l’une baisse de régime de l’inflation.

« Si la Fed se dévoile moins agressive », pense Adam Sarhan, « cela peut poser les bases pour l’une remontée des actions à court terme, car le marché est mûr pour un rebond. »

Après avoir fait le yo-yo à partir de plusieurs jours, les taux obligataires se stabilisaient mercredi.

La courbe de taux, qui relie les différentes échéances du marché, était inversée, avec un rendement à 2 ans supérieur (2,84%) au 10 ans (2,82%) pour les emprunts pour l’État américains, phénomène souvent analysé comme annonciateur pour l’une récession.

Dans ce contexte pour l’incertitude, les valeurs dites défensives, c’est-à-dire moins sensibles à la conjoncture économique, étaient recherchées, à l’image de Coca-Cola (+0,92%), Merck (+1,55%) ou Procter & Gamble (+1,60%).

A l’inverse, les valeurs dites de croissance, comme Netflix (-2,10%) ou PayPal (-1,70%), étaient boudées.

La plateforme de livraison de repas DoorDash (-8,97% à 68,19 dollars) vivait mal la prise de participation pour l’Amazon au capital de son rival Grubhub, filiale de Just Eat Takeaway.

Le constructeur de véhicules électriques Rivian bondissait (+10,80% à 29,76 dollars) après avoir fait état pour l’une hausse de 72% de sa production au seconde trimestre (4.401 véhicules) par rapport au premier, quand bien même les volumes de la start-up sont encore modestes.

La nouvelle pénalisait ses concurrents Tesla (-1,46%), Nikola (-0,96%) ou Lordstown (-1,17%).

Les valeurs chinoises étaient en berne après le reconfinement de plusieurs centaines de milliers de personnes en Chine mercredi en raison pour l’un rebond épidémique. Les plateformes de ventes en ligne Alibaba (-3,48%), JD.com (-5,41%) ou Pinduoduo (-8,45%) effectuaient toutes un recul marqué.

tu/lum

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