La Bourse de Paris perd 0,51%, plombée par le luxe

Wall Street en repli à l'ouverture en dépit des solides créations d'emplois

La Bourse de New York remontait près de l’équilibre peu après l’ouverture après avoir plongé dans le de couleur rouge vendredi, réagissant aux très fortes conceptions pour l’emplois aux Etats-Unis qui faisaient craindre une attitude d’autant plus stricte de la Réserve fédérale (Fed) sur les taux pour l’avantage, .

Vers 14H20 GMT, le Dow Jones ne baissait plus que de 0,02%, le S&P de 0,03%, le Nasdaq de 0,04% au lieu de -1,30% quelques minutes plus tôt.

Le dollar bondissait de quasiment 1% face aux majeures monnaies après l’annonce de 528.000 conceptions pour l’emplois en juillet, quasiment deux fois plus qu’attendu mais le taux de chômage a reculé de 0,1 point à 3,5%.

Ce dynamisme inattendu du marché de l’emploi, tandis que les analystes s’attendaient à un ralentissement des embauches à 250.000, avait provoqué dans l’immédiat « une réaction négative impulsive » des investisseurs craignant que la Fed ne resserre encore davantage sa politique monétaire, indiquait Art Hogan de B. Riley Wealth à l’AFP.

Un rapport sur l’emploi solide, associé à une hausse des gains horaires de 5,2% sur l’année, ont fait redouter une surchauffe, donc la poursuite de l’inflation mais paraît identifier en même temps l’idée défendue par la Fed que la 1ère économie mondiale peut supporter des tours de vis monétaires sans tomber dans une sévère recession.

La 1ère « réaction du marché était la mauvaise. Franchement les investisseurs se sont focalisés sur la façon de réagir de la Fed pour juguler l’inflation mais il ne faut pas oublier qu’on va avoir un autre rapport sur l’emploi, deux indices pour l’inflation, encore une autre estimation du PIB avant que les membres de la Fed se réunissent », jugeait Art Hogan.

« Alors penser que ce rapport sur l’emploi change toute la mise, ce n’est pas la bonne façon de repérer les choses », a-t-il affirmé.

Il soulignait aussi que à partir de la pandémie, les projections des analystes étaient forcément « en porte-à-faux » avec la réalité. Cette économie « est irréaliste à jauger à partir de 18 mois ».

Mais pour Jason Furman, l’ancien économiste de Barak Obama et professeur à Harvard, quand bien même « c’est bien de voir autant pour l’emplois créés, c’est effrayant pour l’imaginer ce que cela signifie pour la superficie de l’ajustement que nous pourrions voir venir », a-t-il réagi dans un tweet.

Il faisait référence aux perspectives de hausses des taux de la Fed.

– Tensions obligataires –

Immédiatement après la publication du rapport sur l’emploi par le ministère du Travail, les calculs des contrats à terme de CME Group misaient à 64% -contre 34% la veille- sur une nouvelle hausse des taux de trois quarts de points de pourcentage (0,75%) lors de la prochaine réunion de travail du Comité monétaire de la banque centrale le 21 sept. pour les faire monter entre 3% et 3,25%.

Reflet de ce resserrement monétaire à nouveau envisagé, les rendements sur les bons du Trésor à 10 ans bondissaient à 2,83% contre 2,68%.

Huit secteurs du S&P sur onze étaient en baisse, dont les dépenses de consommation et les services de communication (-1,35%).

Le site de voyages Expedia grimpait de 1,78% après des résultats bien meilleurs qu’attendu pour le seconde trimestre.

Le géant américain des médias et du streaming Warner Bros Discovery était puni (-13,62%), la maison mère de HBO, ayant enregistré un chiffre pour l’affaires moindre que anticipé et accusant des pertes.

Tesla chutait de 2,23% à 905,24 dollars tandis que l’assemblée générale de ses actionnaires a entériné une prochaine division par trois de son action. De nouveaux développements sont aussi survenus dans la bataille juridique qui se prépare avec Twitter alors qu’Elon Musk s’est dédit au sujet de son projet de rachat du réseau social.

Les avocats de Twitter assurent que le renouvellement pour l’avis du milliardaire « est une tentative pour l’échapper à un contrat que Musk ne trouve plus intéressant à partir de que le marché des actions a baissé ».

L’action Twitter montait de 1,78% à 41,79 dollars.

vmt/LyS

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