CAC40 : limite la casse mais aligne une 3ème semaine de repli

Wall Street finit la semaine en berne face à la tension des taux

La Bourse de New York a fini la semaine en berne, face à la tension des taux obligataires, à la montée du dollar et à celle des cours du pétrole.

Selon des résultats définitifs, l’indice Dow Jones a lâché 0,86% à 33.706,74 points, le Nasdaq, à dominante technologique, a chuté de 2,01% à 12.705,21 points et l’indice élargi S&P 500 a reculé de 1,29% à 4.228,48 points.

Wall Street a pour l’abord digéré « les commentaires de plusieurs responsables régionaux de la Fed », qui ont insisté sur la nécessité de poursuivre les tours de vis monétaires pour juguler l’inflation, ont résumé les analystes de Wells Fargo.

Le président de l’antenne régionale de la Fed de St Louis, James Bullard, avait spécifié jeudi « pencher à ce stade, vers les 75 points de base » pour la prochaine hausse des taux, en sept..

Celui de l’antenne de Richmond, Thomas Barkin, a, lui, rappelé vendredi, que l’accélération le mois prochain de la réduction du bilan de la Réserve fédérale (Fed), en cessant de réinvestir dans des actifs, allait encore resserrer les conditions financières.

La clé des messages de la Fed sera-t-elle caractéristique lors du symposium des banquiers centraux de Jackson Hole la semaine prochaine où Jerome Powell, le boss de la Fed, doit prononcer un discours vendredi?

« Vont-ils envoyer de signaux sur la politique monétaire à venir comme ils l’ont fait les décennies précédentes? Vont-ils insister sur la nécessité pour l’une politique restrictive? », s’est interrogé Karl Haeling de LBBW.

Sur le marché obligataire, les taux se sont tendus, à plus de 2,97% contre 2,88% la veille pour les bons du Trésor à 10 ans, au précédemment en un mois.

Les rendements obligataires « grimpent à travers le univers et cela affecte les actions », a commenté Peter Cardillo de Spartan Capital Securities.

Karl Haeling notait aussi que « la pression à la baisse sur le marché actions comme sur les obligations est visite de l’Europe » avec les forts taux pour l’inflation en juillet annoncés au Royaume Uni (+10,1%) et en Allemagne (+7,5%).

« L’impact sur l’économie étasunienne tient au fait que si l’Europe a tant de pressions inflationnistes, celles-ci dureront plus longtemps aux Etats-Unis », a-t-il ajouté.

– Dollar valeur refuge –

Le dollar, valeur refuge par excellence, faisait un bond de 0,55% pour le dollar index et de 0,46% face à l’euro. Le billet vert s’inscrivait à 0,9959 euro à un souffle de la parité, déjà atteinte le 12 juillet pour la 1ère fois à partir de 20 ans.

Les cours du pétrole ont gagné du terrain, stimulés par la crise du gaz européen; le baril de WTI américain est repassé au-dessus des 90 dollars.

Actif à risque par excellence, le

bitcoin

chutait de 9,39% vers 20H30 GMT à 21.231 dollars. La monnaie virtuelle a perdu plus de 2.000 dollars ces dernières vingt-quatre heures.

Le Nasdaq, où sont concentrées nombre pour l’actions technologiques, des actifs plus risqués très sensibles aux hausses de taux, est le plus affecté.

Meta (Facebook) a perdu 3,84%, Alphabet (Google) 2,27%, Tesla 2,05%.

Quant à Apple, qui par ailleurs a découvert une faille de sécurité sur ses iPhones et iPads qui « peut avoir été activement exploitée » par des pirates informatiques, il a cédé 1,51%.

Le constructeur de véhicules Rivian a fondu de 4,04% à 34,45 dollars après avoir annoncé abandonner la réalisation de son modèle la moins chère de son pickup truck.

Le groupe pétrolier Occidental Petroleum a bondi de 9,88% à 71,29% tandis que Warren Buffett (Berkshire Hathaway) a obtenu un feu vert règlementaire pour faire monter sa participation à 50%.

L’annonce par General Motors de redistribuer un dividende et de reprendre un programme de rachat pour l’actions est bien accueillie (+2,53%).

Le titre très spéculatif de l’enseigne pour l’articles pour la maison en difficulté, Bed Bath and Beyond, s’est écroulé de 40,54% à 11,03 dollars après la défection pour l’un de ses principaux actionnaires.

Ryan Cohen, le boss de la chaîne de magasins de games video, GameStop, s’est délesté pour l’une participation de quelque 11,8% dans la compagnie.

Plus tôt dans la semaine, il avait divulguer sa montée dans le capital, ce qui a fait croire aux investisseurs qu’il allait être un prétendant à long terme et a fait doubler la valeur du titre en quelques jours.

Plusieurs investisseurs se sont estimés trompés et réclament une enquête du gendarme de la Bourse, la SEC.

vmt/cco

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *