Une semaine de Bourse  Semaine morose

Wall Street finit sur une note contrastée, la déception sur l'emploi pèse peu

La Bourse de New York a accompli en ordre dispersé vendredi, les opérateurs digérant facilement la déception cependant marquée des conceptions pour l’emplois aux Etats-Unis en août.

Le Dow Jones a terminé en baisse de 0,21% à 35.369,09 points, l’indice élargi S&P 500 quasiment à l’équilibre (-0,03% à 4.535,43 points) et le Nasdaq sur un nouveau record, en hausse de 0,21% à 15.363,51 points.

Le marché n’a que faiblement réagi à l’annonce, avant Bourse, que le marché du travail américain n’avait créé que 235.000 emplois en août, alors qu’il attendait plus du triple (750.000).

Le coup de frein est cependant appuyé, après 1,1 million pour l’emplois créés en juillet et 962.000 en juin.

Il est en grande partie attribuée à la résurgence du variant Delta du coronavirus ainsi qu’aux difficultés de recrutement des employeurs américains.

Malgré cette déception, le taux de chômage, lui, a continué à reculer, à 5,2%, comme attendu, contre 5,4% le mois dernier.

« Le marché nous envoie un message: le +tapering+ ne lui fait plus crainte », a commenté Gregori Volokhine, de Meeschaert Financial Services, au sujet du ralentissement du programme pour l’achats pour l’actifs financiers par la banque centrale étasunienne (Fed) pour soutenir l’économie étasunienne.

Lors de son discours de Jackson Hole, il y a une semaine, le président de la Fed, Jerome Powell avait mentionné que la réduction de ces achats peut intervenir pour l’en ce lieu la fin de l’année, sans donner malgré tout de calendrier précis.

Pour Gregori Volokhine, cette mesure est aujourd’hui déjà facilement « intégrée dans les cours ».

Car si cela n’avait pas été le cas, selon lui, le mauvais chiffre de l’emploi aurait été de nature à éloigner, dans l’effet des investisseurs, une inflexion de la Fed, et à déclencher une vague pour l’achats pour l’actions, ce qui ne s’est pas produit.

Après la publication du rapport mensuel sur l’emploi, les opérateurs vont dorénavant traverser un week-end férié (pas de séance lundi), suivi pour l’une longue période sans indicateur macroéconomique majeur et privée de publications pour l’entreprises.

Le principal indice de volatilité du marché, le VIX, reste à un niveau très faible.

Bien que la déception sur l’emploi soit surtout de nature à diminuer les anticipations pour l’une hausse des taux, le rendement des obligations pour l’Etat à 10 ans est remonté vendredi, pour s’inscrire à 1,32% contre 1,28% la veille.

A la Bourse, le spécialiste du transport spatial Virgin Galactic continuait de subir les répercussions (-6,58% à 24,28 dollars) de l’annonce, jeudi, de l’agence étasunienne de l’aviation (FAA) que son vaisseau ne peut pas revoler dans l’immédiat.

Le régulateur attend les conclusions pour l’une enquête sur un incident survenu lors pour l’un vol en juillet avec, à son bord, le milliardaire et fondateur de l’société Richard Branson.

Le fabriquant de semi-conducteurs Broadcom a brillé (+1,18 à 497,68 dollars) après la publication, jeudi après Bourse, pour l’un bénéfice trimestriel supérieur aux attentes. Le groupe a aussi annoncé tabler sur le maintien de son élan au 4ème trimestre (août à octobre) de son exercice décalé.

Le spécialiste des transactions numériques DocuSign a profité (+5,26% à 310,05 dollars) lui aussi pour l’un bénéfice par action meilleur qu’attendu et de prévisions qui ont rassuré les investisseurs sur la capacité du groupe à digérer la sortie de la pandémie.

Le « Uber chinois », Didi Chuxing, symbole des déboires des sociétés chinoises cotées à Wall Street, est recherché (+2,38% à 9,02 dollars) après la publication pour l’une information de l’agence Bloomberg selon laquelle un groupe pour l’entreprises publiques de Pékin pourraient prendre le contrôle de la société.

tu/jul/els

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