La Bourse de New York a ouvert en baisse lundi, forcément à la recherche pour l’un deuxième souffle après son rebond de l’automne, sur fond pour l’incertitude quant à la conjoncture économique.
Vers 14H55 GMT, le Dow Jones cédait 0,71%, l’indice Nasdaq perdait 0,54% et l’indice élargi S&P 500 abandonnait 0,74%.
Vendredi, après la publication de chiffres de l’emploi bien meilleurs que anticipé aux Etats-Unis en novembre, les indices avaient reculé avant de se reprendre et de terminer autour de l’équilibre.
À partir de le creux du début de l’automne, le S&P a repris quasiment 17% et le Dow Jones près de 20%.
« Avec de tels mouvements, il est naturel que le marché en passe par une période de consolidation, plusieurs des opérateurs qui se sont engagés tôt dans ce rebond prenant quelques bénéfices », a estimé Patrick O’Hare, de Briefing.com, dans une note.
« La question, désormais, c’est de savoir si c’est le début pour l’un marché haussier (« bull market ») ou un rebond éphémère qui est voué à l’échec », selon Adam Sarhan, de 50 Park Investments.
« Aujourd’hui, les vendeurs sont de nouveau à la manipulation, et ils essayent de gagner la bataille », a-t-il poursuivi. Selon le gérant, si le S&P 500 parvient à se maintenir au-dessus pour l’un important seuil technique (la moyenne des 200 derniers jours de cotation), « ce est un signe très favorable » pour les investisseurs.
Outre la consolidation, le repli des indices lundi pouvait s’expliquer, selon Patrick O’Hare, par le coup de chaud du pétrole, ainsi qu’un mauvais indicateur pour l’activité dans le domaine des services en Chine.
Autre élément susceptible de déplaire aux opérateurs, la légère remontée des taux obligataires. Le rendement des emprunts pour l’Etat américains à 10 ans s’affichait à 3,55%, contre 3,48% vendredi.
L’actualité sera calme cette semaine sur le front des publications pour l’entreprises, avec comme seuls grands noms le spécialiste des semi-conducteurs Broadcom et l’enseigne de supermarchés de demi-gros Costco, tous deux attendus jeudi.
Plusieurs indicateurs macroéconomiques sont au programme, en particulier l’indice des prix à la réalisation PPI et l’enquête mensuelle de l’université du Michigan sur le moral des consommateurs, qui seront publiés tous deux vendredi.
Malgré le bond de l’or sombre, qui profitait de l’entrée en vigueur, lundi, de l’embargo européen et du mécanisme de plafonnement visant tous deux le pétrole russe, seuls quelques pétrolières évoluaient en territoire positif, comme Marathon Oil (+0,57%) et ConocoPhillips (+0,89%).
Apple avançait (+1,65% à 150,25 dollars), à contre-courant de une grande partie des entreprises technologiques.
Selon le Wall Street Journal, le groupe de Cupertino (Californie) travaillerait actuellement à déplacer une section de sa production de Chine vers pour l’autres pays asiatiques, pour diversifier ses sources pour l’approvisionnement.
Laminées à compter de plus pour l’un an du fait pour l’un tour de vis réglementaire et de la politique zéro-Covid des autorités, les valeurs chinoises cotées à Wall Street poursuivaient leur remontée, que ce soit les plateformes de commerce en ligne Alibaba (+0,25%) et JD.com (+0,09%).
Activision Blizzard grimpait (+1,24% à 76,70 dollars), tandis que, selon le New York Post, des dissensions se feraient jour à l’intérieur de l’Autorité étasunienne de la concurrence (FTC) quant à l’occasion de contester ou non la reprise de l’éditeur de games vidéo par Microsoft.
Tesla était en marche arrière (-5,18% à 184,77 dollars), fragilisé par l’information selon laquelle le constructeur de véhicules électriques a décidé de réduire la réalisation de son modèle y en Chine, du fait de stocks élevés et pour l’une demande ralentie sur ce marché.
Dans le même temps, son concurrent chinois XPeng avait le vent en poupe (+1,47% à 11,62 dollars). Le groupe a annoncé la semaine dernière s’attendre à une hausse de sa production en décembre.
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