La Bourse de Paris perd 0,51%, plombée par le luxe

Wall Street ouvre en baisse, contrariée par l'absence d'avancée diplomatique sur l'Ukraine

La Bourse de New York a ouvert en baisse jeudi, contrariée par l’absence de progrès diplomatiques dans le dossier ukrainien et inquiète des conséquences possibles de l’inflation sur la croissance nord-américaine.

Vers 15H05 GMT, le Dow Jones cédait 0,52%, l’indice Nasdaq, à majorité technologique, lâchait 1,44% et l’indice élargi S&P 500, abandonnait 0,81%.

« Après l’accélération et le soulagement pour l’hier », en proportion de l’ouverture diplomatique de l’Ukraine et qui avait permis aux indices de terminer sur de fortes hausses, « le marché se fait de nouveau du souci », a détaillée dans une note, Patrick O’Hare, de Briefing.com.

« L’espoir pour l’un cessez-le-feu entre Russie et Ukraine s’amoindrit », a-t-il ajouté, après qu’une rencontre entre chefs de la diplomatie ukrainienne et russe en Turquie n’a débouché sur aucune avancée notable.

Les deux parties se sont dites prêtes à poursuivre le dialogue.

Déjà orientée à la baisse avant l’ouverture, Wall Street a peu réagi à la publication pour l’un chiffre pour l’inflation (indice CPI) à 7,9% sur un an aux États-Unis, soit son précédemment niveau à compter de janvier 1982.

« Ce sont des informations un peu datées », qui remontent au mois dernier, a réagi Adam Sarhan, fondateur et directeur général de 50 Park Investments, tandis que les conséquences du conflit en Ukraine ont à compter de bouleversé le marché des matières premières et soufflé sur les braises de l’inflation.

« Les marchés aiment les certitudes et en ce moment, on a devenu pour l’incertitude », a détaillée fondateur et directeur général de 50 Park Investments

« Ce type pour l’inflation rapide peut provoquer des récessions ou, a minima, ralentir véritablement la croissance, ce qui donne de la +stagflation+ » (croissance faible et forte inflation), a fait valoir Adam Sarhan.

La Banque centrale nord-américaine (Fed) « doit agir », « ils doivent relever leurs taux pour combattre l’inflation ».

Les opérateurs estiment à près de 85% la probabilité que la Fed procède à au minimum 6 hausses de taux pour l’maintenant fin 2022, malgré les incertitudes liées au conflit en Ukraine, contre seulement 70% il y a une semaine.

Le marché obligataire a réagi à cette accélération de l’inflation et à la perspective pour l’un resserrement monétaire de la Fed. Le rendement des emprunts pour l’État américains à dix ans a frôlé 2%, seuil qu’il n’a plus atteint à compter de le seconde jour de l’invasion russe en Ukraine, avant de se replier légèrement à 1,98%.

Plus marquant encore, le taux à deux ans, qui reflètent davantage les anticipations du marché vis-à-vis de la politique monétaire nord-américaine, a bondi à 1,72%, pour la 1ère fois à compter de fin sept. 2019, soit 30 mois.

Le titre Amazon s’envolait (+5,20% à 2.930,50 dollars) après la validation par le conseil pour l’administration de la division par vingt de l’action du géant technologique, pour la rendre plus accessible aux petits porteurs.

Les administrateurs du groupe de Seattle ont aussi voté le déblocage pour l’une enveloppe de dix milliards de dollars predestinée à des rachats pour l’actions.

La capitalisation pour l’Amazon approchait jeudi le seuil symbolique de 1.500 milliards de dollars.

Parmi les poids lourds de la cote, Apple (-2,92%) et Microsoft (-1,94%) faisaient en revanche, grise mine.

Le géant chinois du commerce en ligne JD.com plongeait (-12,12% à 54,84 dollars), sanctionné par les investisseurs après une publication qui a fait ressortir un chiffre pour l’affaires supérieur aux attentes mais aussi une perte parfaite et une croissance fortement ralentie.

Avec le rebond des cours de l’or sombre, au lendemain pour l’une correction, les compagnies pétrolières retrouvaient de la vigueur, à l’image pour l’ExxonMobil (+1,23%), Chevron (+3,54%) ou Marathon Petroleum (+1,01%).

Les minières et les aciéristes profitaient aussi de ce regain des matières premières, tout particulièrement Barrick Gold (+1,79%), US Steel (+2,06%) ou Cleveland-Cliffs (+3,46%).

tu/bt

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