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Wall Street ouvre en hausse et tente de conclure une semaine positive

La Bourse de New York a ouvert en hausse vendredi, pour tenter de conclure dans le vert une semaine positive, mais le marché achève de digérer l’idée pour l’un fort ralentissement économique.

Vers 14H10 GMT, le Dow Jones s’élevait de 1,86%, l’indice Nasdaq grimpait de 2,63% et l’indice élargi S&P 500 gagnait 2,16%.

Bon an, mal an, les indices ont retrouvé des teintes cette semaine et s’affichent actuellement à leur précédemment niveau à partir de deux semaines.

« Il s’avère que le courant ait un peu changé pour ce qui est de l’humeur des investisseurs », a noté Art Hogan, de National Securities.

Pour l’analyste, après avoir broyé du sombre pendant plusieurs séances à l’idée que l’économie se dirigeait, au mieux, vers un ralentissement, au pire vers une récession, les opérateurs semblent avoir partiellement digéré ce nouveau paradigme.

« Le marché a montré une splendide résistance aux courants vendeurs cette semaine », a abondé, dans une note, Patrick O’Hare, de Briefing.com, citant en exemple l’accélération de fin de séance jeudi.

Cette vigueur relative « apporte du crédit à l’idée que le marché veut rebondir en cette fin de trimestre », a-t-il ajouté, soulignant que le récent recul marqué des cours de l’électricité, pétrole en tête, ainsi que le reflux des taux obligataires, créaient un environnement favorable à cette inflexion.

L’indice VIX, qui mesure la volatilité du marché, était vendredi au plus bas à partir de près de 10 jours, et après de violents soubresauts ces dernières semaines, les taux obligataires se stabilisaient.

« Si on parvient à terminer la semaine sur une note positive, cela dévoile qu’on a trouvé un plancher pour repartir, au minimum à court terme », a jugé Art Hogan.

Wall Street a aussi été encouragée par les derniers résultats pour l’entreprises publiés cette semaine. « Pour l’instant », relève Art Hogan, « on ne constate pas pour l’abaissements de prévisions pour le deuxième semestre, quand bien même ça peut changer ».

Malgré des résultats trimestriels légèrement inférieurs aux attentes, FedEx (+8,64% à 246,60 dollars) était ainsi recherché vendredi après avoir fait état de prévisions supérieures aux attentes pour son exercice 2022/23 (de juin à mai).

Le groupe est soutenu par des relèvements tarifaires ainsi que par le dynamisme de son activité fret.

Le petit élan qui dynamisait la place new-yorkaise était aussi alimenté par les géants de la cote, que ce soit Apple (+2,17%), Amazon (+2,46%) ou Meta (+6,15%).

Après avoir bondi jeudi suite à l’invalidation, par la Cour suprême, de restrictions au port pour l’armes votées par l’Etat de New York, Smith & Wesson poursuivait son envolée (+3,55% à 14,87 dollars).

Le célèbre fabricant pour l’armes a vu son chiffre pour l’affaires trimestriel se replier nettement sur la période de février à avril (-43%), mais ce recul est surtout dû à un effet de comparaison défavorable avec la même période de 2021, marquée par une ruée sur les armes après l’élection présidentielle étasunienne.

Le spécialiste des relations clients Zendesk bondissait (+27,52% à 73,90 dollars), après l’annonce de son acquisition par un consortium de sociétés pour l’investissement, dont Permira et Hellman & Friedman, qui valorise le groupe environ 10,2 milliards de dollars.

Le constructeur suédois de véhicules électriques haut de gamme Polestar connaissait des débuts mouvementés au Nasdaq (-11,25% à 11,52 dollars), pour sa 1ère journée de cotation après sa fusion avec le véhicule coté Gores Guggenheim.

La biotech Seagen (+2,89% à 179,02 dollars), spécialisée dans le traitement du cancer, continuait de tirer parti de l’objectif du laboratoire Merck, qui aurait avancé dans ses travaux pour l’approche en vue pour l’une acquisition, selon le Wall Street Journal.

tu/er

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