La Bourse de New York a ouvert en légère hausse mardi, faisant démonstration pour l’attentisme avant le véritable début de la période des résultats mercredi et forcément inquiète de l’inflation.
Vers 15H55 GMT, le Dow Jones grignotait 0,11% à 34.535,17 points, l’indice Nasdaq, au fort parfum technologique, 0,14% à 14.505,96 points et l’indice élargi S&P 500, 0,07% à 4.364,36 points.
Les investisseurs attendent de cette semaine des réponses concernant l’état de l’économie nord-américaine, « sur cet élan qui s’avère ralentir ce trimestre », a détaillée Christopher Low, économiste en chef du cabinet de conseil financier FHN Financial.
Arôme microéconomie, la vague des résultats trimestriels, qui commence particulièrement mercredi avec JPMorgan Chase, Delta Aspect Lines et BlackRock, va permettre aux dirigeants de donner de la visibilité au marché.
Par ailleurs, arôme macroéconomie, les ventes de détail aux Etats-Unis pour sept., indicateur publié vendredi, vont aussi donner du grain à moudre aux opérateurs, de même que l’indice des prix à la consommation mercredi et celui des prix à la réalisation jeudi.
Plusieurs dirigeants de la Banque centrale nord-américaine (Fed) doivent s’traduire publiquement cette semaine et pourraient donner quelques indices sur la teneur de leur prochaine réunion de travail, les 2 et 3 novembre.
Le graphisme de l’inflation reste omniprésent et le marché intègre aujourd’hui ostensiblement la perspective pour l’un resserrement monétaire plus tôt que anticipé il y a encore quelques mois.
A la réouverture du marché obligataire, fermé lundi aux Etats-Unis pour cause de jour férié, les taux ont ainsi fait un nouveau bond.
Le rendement des emprunts pour l’Etat américains à 2 ans a atteint 0,3537%, son un peu avant niveau à partir de le début de la pandémie (25/03/20), mais l’échéance à 5 ans a elle touché 1,09% pour la 1ère fois à partir de fin février 2020.
Ce graphisme de l’inflation est alimenté par la flambée des cours du pétrole, qui se repliaient légèrement mardi mais demeuraient à un niveau élevé, plus vu à partir de 2014. « Ca s’avère être le grand sujet de la semaine », a observé Christopher Low.
Mardi, le marché attendait aussi « pour l’être sûr que la Chambre des représentants vote bien le relèvement temporaire du plafond de la dette », selon l’analyste.
Le texte, qui devra ensuite être ratifié par le président américain Joe Biden, repousse du 18 octobre au 3 décembre la date limite pour un relèvement en bonne et due forme du plafond de la dette par le Congrès.
Républicains et démocrates sont forcément dos à dos sur le sujet et la seule voie possible, en l’état, s’avère être celle pour l’une adoption avec les seules voix démocrates à l’issue pour l’un processus sophisitiqué.
General Motors avançait (+0,93% à 58,63 dollars) après l’annonce que LG va compenser jusqu’à 1,9 des 2 milliards de dollars de coûts supplémentaires liés à des défauts dans la batterie de ses véhicules électriques Bolt, fabriquée par le groupe coréen.
Son concurrent Tesla profitait (+1,95% à 807,36 dollars) de chiffres de ventes record venus de Chine. Le constructeur de véhicules électriques haut de gamme a vendu plus de 56.000 voitures dans ce pays en sept., selon l’Association chinoise des voitures de tourisme.
La plateforme de location de logements temporaires Airbnb engrangeait 3,91% (à 173,19 dollars) à l’aide de une note de la société économique Cowen, pour laquelle les investisseurs sous-estiment la reprise des locations en 2022 et le potentiel du marché à long terme.
La plateforme pour l’échanges de cryptomonnaies Coinbase reculait de 1,84% (à 251,78 dollars) après les déclarations du PDG de la banque nord-américaine JPMorgan Chase, pour qui le bitcoin « n’a aucune valeur ». Après une chevauchée qui l’a vu prendre plus de 40% en dix jours, le bitcoin reprenait son souffle (-0,42%) à 57.112 dollars.
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