La Bourse de New York évoluait en ordre dispersé après l’ouverture vendredi, après un record pour le S&P 500 la veille, le domaine de la tech étant plombé par Intel et Snap.
A 14H30 GMT, l’indice Dow Jones avançait de 0,39%, le Nasdaq se repliait de 0,22% et le S&P 500 grappillait 0,15% après son sommet jeudi.
La veille, l’indice Dow Jones avait conclu près de l’équilibre à 35.603,08 points (-0,02%), le Nasdaq, à forte concentration technologique, avait gagné 0,62% à 15.215,70 points et le S&P 500 avait progressé de 0,30% pour atteindre un nouveau record à 4.549,78 points.
La chute du titre du géant des semi-conducteurs Intel (-10,61% à 50,05 dollars) pesait sur le domaine technologique. Le groupe a déçu les investisseurs jeudi en publiant des ventes en dessous des attentes, tandis que la pénurie de composants électroniques continue pour l’affecter le fabricant de puces.
Si son bénéfice net a grimpé de 60% en un an, à 6,8 milliards de dollars, et son chiffre pour l’affaires a progressé de 5%, à 19,2 milliards, son activité principale, celle des processeurs pour ordinateurs, a vu ses revenus diminuer de 2% en un an, à 9,7 milliards de dollars.
Snap, maison mère du réseau social Snapchat, plombai tégalement le Nasdaq (-22,45% à 58,24 dollars) entraînant les poids lourds Facebook (-4,81% à 325,36 dollars) et Twitter (-2,45% à 63,77 dollars).
« Le réseau social a affiché des revenus décevants pour son 3ème trimestre et prévoit moins bien pour le trimestre suivant », ont résumé les analystes de Schwab.
Snap cite des handicaps face à des changements dans les paramètres de confidentialité du système pour l’exploitation de l’iPhone pour l’Apple qui affecte ses annonceurs et les recettes publicitaires.
A ce rythme, les trois principaux indices étaient toutefois en route pour afficher leur 3ème semaine de gains, engrangeant tous plus de 1%.
Globalement la saison des résultats pour l’entreprises reste très positive, 84% des entreprises ayant jusqu’maintenant présenté leurs comptes affichant des chiffres meilleurs que prévus. Les compagnies continuent néanmoins « d’ajouter en avant les goulets pour l’étranglement de la chaîne de livraison, les tensions inflationnistes et les pénuries de main pour l’oeuvre », soulignent les analystes de Schwab.
Le spécialiste des bureaux partagés WeWork, introduit en Bourse la veille avec succès, grimpait encore (+16,81% à 13,79 dollars), la valorisation de la compagnie gonflant à 11 milliards de dollars.
Tandis que l’ancien président Donald Trump a annoncé vouloir lancer son nettoyé réseau social, la société en Bourse (une « Spac ») sur le Nasdaq devant porter ce projet est suspendue de cotation vendredi matin après une envolée du titre de plus de 200%.
Sur le marché obligataire, les taux sur les bons du Trésor à dix ans se repliaient à 1,65%.
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