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Wall Street ouvre en ordre dispersé, les résultats plaisent, la Fed inquiète

La Bourse de New York a ouvert en ordre dispersé vendredi, entre bons résultats pour l’entreprises et inquiétudes sur la trajectoire de la Banque centrale étasunienne (Fed) après une bonne surprise sur l’emploi américain.

Vers 15H00 GMT, le Dow Jones reculait de 0,25%, l’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, prenait 0,59%, et l’indice élargi S&P 500, 0,10%.

En tout début de matinée les contrats à terme sur les indices laissaient présager pour l’une ouverture en hausse, soutenue par les bons résultats pour l’Amazon et au lendemain pour l’une séance chamboulée par la chute de Meta (Facebook).

Mais la publication du rapport mensuel sur l’emploi a coupé la place new-yorkaise dans son élan, avant une ouverture contrastée.

L’économie étasunienne a créé 467.000 emplois en janvier, plus du triple de ce qui était pronostiqué par les économistes (150.000).

En outre, le chiffre de décembre a fait l’objet pour l’une révision majeure, passant de 199.000 conceptions à 510.000.

Le taux de participation au marché du travail (proportion des individus de 16 ans et plus qui ont ou cherchent un emploi), indicateur très suivi, a sensiblement remonté, à 62,2% (contre 61,9% en décembre).

« C’est une bonne nouvelle pour l’économie », a commenté Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities. « Il n’y a aucune trace pour l’un impact du variant (Omicron) sur le marché du travail. »

« Malheureusement pour le marché, (le rapport) devrait améliorer les craintes que la Réserve fédérale soit contrainte de relever les taux plus rapidement et plus fort » que anticipé, a détaillée Cliff Hodge, responsable de l’investissement chez Cornerstone Wealth.

« Tant pis pour les bons résultats pour l’Amazon », a réagi John Lynch, responsable de l’investissement chez Comerica Wealth Management.

Le rapport sur l’emploi « remet les 50 points de base sur la table pour la prochaine réunion de travail de la Fed, en mars », selon lui.

Après les déclarations de la Fed la semaine dernière, une proportion conséquente des investisseurs avaient prévenu pour l’une possible hausse pour l’un demi-point (50 points de base) du taux directeur en mars, ce qui est une 1ère à partir de 2000.

Mais à partir de le début de la semaine, la perspective avait semblé s’éloigner, avant de retourner dans les esprits vendredi.

Le marché obligataire a violemment réagi. Le rendement de référence des emprunts pour l’État américains à 10 ans est monté à 1,91%, pour la 1ère fois à partir de 25 mois.

A la cote, témoin pour l’une fonte de capitalisation sans précédent jeudi (plus de 230 milliards de dollars), Meta (Facebook) restait en baisse vendredi (-1,50% à 234,20 dollars).

Malmené jeudi, Amazon s’envolait dans les premiers échanges (+10,20% à 3.060,18 dollars), salué pour ses résultats meilleurs qu’attendu.

Wall Street ne lui a pas tenu détermination de la compression de ses marges, liées aux difficultés pour l’approvisionnement et à l’augmentation du coût du travail.

En passe pour l’être racheté par Microsoft, l’éditeur américain de petits jeux vidéo Activision Blizzard (+0,28% à 79,18 dollars) a publié jeudi des résultats sensiblement inférieurs aux attentes, faute pour l’avoir pu suffisamment capitaliser sur les tendances actuelles, tout particulièrement l’explosion des petits jeux sur smartphone.

Tronçonné jeudi (-23,60%), Snap était en orbite (+44,43% à 35,38 dollars), au lendemain de la publication de son premier trimestre bénéficiaire.

La maison mère de Snapchat a fait état pour l’une croissance forcément soutenue de ses utilisateurs, qui tranchait avec l’essoufflement de Meta (Facebook).

En difficulté au 3ème trimestre après la mise à jour du système pour l’exploitation de l’iPhone pour l’Apple (iOS), qui limite le recueil des données personnelles, Snap a mentionné jeudi que son chiffre pour l’affaire publicitaire avait moins souffert fin 2021.

Il entraînait avec lui pour l’autres social medias, Twitter (+2,86%) ou Pinterest (+6,77%), qui avaient aussi perdu beaucoup de terrain jeudi.

Malgré un chiffre pour l’affaires en hausse de plus de 32% au 4ème trimestre, Ford était sanctionné pour son bénéfice inférieur aux attentes (-10,21% à 17,86 dollars).

tu/jum/lum

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