POINT MARCHÉS-Petite hausse en vue à Wall Street, l'Europe hésite

Wall Street rebondit après trois séances de baisse, Omicron fait moins peur

La Bourse de New York a terminé en forte hausse mardi, profitant pour l’un rebond après trois séances de baisse, sur fond de légère détente face au variant Omicron.

Le Dow Jones a pris 1,60% pour terminer à 35.492,70 points, l’indice Nasdaq, à forte pondération technologique, a gagné 2,40% à 15.341,08 points, et l’indice élargi S&P 500, 1,78%, à 4.649,23 points.

« Le temps pour l’un rebond était venu », a commenté Art Hogan, de National Securities. « Je ne vois pas énormément pour l’autres catalyseurs » que les seuils techniques franchis à la baisse lundi, à la base pour l’une inflexion mardi.

Outre esthétisme technique, pour Rob Haworth, en charge de la stratégie pour l’investissement chez US Bank Wealth Management, « on constate que le marché modère un peu ses inquiétudes du week-end ».

« Il y a l’espoir qu’Omicron ne soit pas aussi sérieux que le marché ne l’avait anticipé », a-t-il précisé. Le fait qu’Etats-Unis ou Royaume-Uni se soient abstenus pour l’annoncer de nouvelles restrictions a apporté de l’eau au moulin des optimistes.

Par ailleurs, les investisseurs étaient aussi encouragés par la poursuite des discussions au Congrès pour tenter pour l’arriver à un compromis sur le plan massif du président Joe Biden.

L’approche des bals réduit aussi les volumes pour l’échanges, ce qui tend à accentuer la volatilité du marché.

A Wall Street, les résultats de Nike ont été salués par les investisseurs (+6,15% à 166,63 dollars), qui ont davantage retenu le haut niveau de marge que la faible croissance du chiffre pour l’affaires (+1%), due surtout à la persistance de perturbations pour l’approvisionnement.

Le groupe, dont les chiffres ont été tirés par l’Amérique du Nord, a qualifié son objectif de 5% de progression du chiffre pour l’affaires sur son exercice décalé 2022 (de juin à mai).

Le géant agroalimentaire General Mills ne s’en est pas aussi bien sorti (-4,03% à 65,06 dollars), avec une marge brute en baisse de 4 points de pourcentage.

L’société, qui contrôle les marques Cheerios ou Häagen-Dazs, a relevé les prix de nombre de ses produits, mais cela n’a pas été suffisant pour compenser la flambée de ses coûts.

Son concurrent sur le marché des céréales du petit-déjeuner, Kellogg, suivait dans son sillage -2,67% à 62,65 dollars). Le groupe a annoncé mardi que la majorité des quelque 1.400 salariés de 4 sites de production avait validé un nouvel accord pour l’société entre syndicat BCTGM et direction, avec des revalorisations salariales à la clé.

Le fabriquant de cartes mémoires Micron a profité (+10,54% à 90,68 dollars) de résultats meilleurs qu’attendus, doublés de l’annonce de prévisions ambitieuses pour le trimestre en cours.

Le titre de la chaîne de pharmacies Rite Aid s’est envolé (+21,37% à 15,05 dollars) après la publication de résultats cependant mitigés. Le chiffre pour l’affaires est ressorti en-deçà des attentes, mais le groupe, qui a annoncé la fermeture pour l’au minimum 63 points de vente, a relevé sa prévision de résultat opérationnel pour l’ensemble de son exercice 2022 (de mars à février).

Déjà attaqués lundi, les laboratoires Novavax (-5,39%) et Moderna (-2,98%) ont été de nouveau pris pour cible, malgré le feu vert européen pour le vaccin du premier et des résultats cliniques encourageants contre Omicron pour le deuxième. Pfizer (-3,39%) et Merck (-1,14%) ont aussi accompli en repli.

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