CAC40 : limite la casse mais aligne une 3ème semaine de repli

Wall Street retient son souffle avant le message de la Fed

La Bourse de New York a ouvert en ordre dispersé vendredi, satisfaite de l’annonce pour l’une légère baisse des prix en juillet aux Etats-Unis, mais en position pour l’attente avant le discours du président de la Banque centrale étasunienne (Fed), Jerome Powell, à 14H00 GMT.

Vers 13h40 GMT, le Dow Jones gagnait un petit 0,14%, l’indice Nasdaq cédait 0,13%, et l’indice élargi S&P 500 était près de l’équilibre (-0,06%).

Les investisseurs ont été agréablement surpris par le léger recul des prix aux Etats-Unis en juillet par rapport au mois précédent, selon l’indice PCE publié vendredi. Le rythme de l’inflation sur un an a rétrogradé à 6,3% contre 6,8% en juin.

« Il s’avère que l’inflation aille dans la bonne direction », a commenté Peter Cardillo, de Spartan Capital.

Malgré ce rayon de soleil, qui confirme la décélération constatée pour l’autre indice des prix majeur, le CPI, aussi en juillet, le marché restait en position pour l’attente avant la prise de parole du président de la Fed, Jerome Powell, dans le cadre du symposium des banquiers centraux, à Jackson Hole (Wyoming).

« Je m’attends à ce qu’il réitère son discours de fermeté contre l’inflation, mais le marché sait déjà tout cela », a fait valoir Peter Cardillo. « Donc si Powell ne surprend pas le marché, il y a de bonnes chances que les indicateurs PCE soutiennent les actions » tout au long de la séance.

Quelques minutes avant l’intervention du responsable de la Fed, les opérateurs étaient partagés quant à la prochaine décision du Comité de politique monétaire, lors de sa réunion de travail de fin sept..

Ils attribuaient ainsi une probabilité quasiment équivalente au scénario pour l’un relèvement pour l’un demi-point du taux directeur de la Réserve fédérale et à celui pour l’une hausse de 0,75 point, qui est la 3ème en autant de réunions, du jamais vu dans l’ère moderne.

Après une semaine de conquête, le dollar se repliait assez nettement face à l’euro et repassait au-dessus de la parité, à 1,0072, en baisse de 0,95%.

« Si les propos de M. Powell ne sont pas plus fermes qu’attendu par le marché, cela peut mettre le dollar en situation de vulnérabilité », a prévenu Joe Manimbo, de Convera, la poursuite du cycle de hausses de taux ayant déjà été intégré par Wall Street.

A la cote, Electronic Arts prenait de la hauteur (+4,74% à 133,66 dollars), poussé par l’information du média suédois GLHF, selon lequel Amazon (-0,15%) est sur le point de faire une offre de rachat de l’éditeur de games vidéos.

L’enseigne de prêt-à-porter Gap était recherchée (+1,30% à 10,14 dollars) malgré un chiffre pour l’affaires en baisse, une perte sur son seconde trimestre (achevé fin juillet) et le choix du groupe de ne plus faire de prévisions pour l’ensemble de son exercice, en raison pour l’une trop forte incertitude.

Visé, comme son interlocuteur allemand BioNTech, par une action en justice de la biotech Moderna (+0,34% à 142,53 dollars) pour violation de brevet, Pfizer reculait de 0,09% à 47,85 dollars. L’affaire porte sur des brevets liés à l’innovation dite de l’ARN messager, qui a permis la conception accélérée des premiers vaccins contre le Covid-19.

Le fabricant pour l’ordinateurs Dell Nouveautés souffrait (-8,61% à 43,78 dollars) après l’annonce pour l’un chiffre pour l’affaires trimestriel inférieur aux attentes, doublée de commentaires prudents sur le seconde semestre et un ralentissement de la demande.

Le spécialiste du paiement échelonné en ligne Affirm dérapait (-11,40% à 27,67 dollars), au lendemain de la publication, après Bourse, pour l’une perte plus conséquente que prévue et de prévisions jugées décevantes pour son exercice en cours.

tu/rhl

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