La Bourse de Paris perd 0,51%, plombée par le luxe

Wall Street tente un rebond pour finir la semaine

La Bourse de New York évoluait légèrement dans le vert vendredi, tentant un rebond après plusieurs séances de baisse, stimulée par l’initiative chinoise pour l’abaisser un taux pour l’objectif clé pour soutenir une économie et un domaine immobilier à la peine.

Vers 14H00 GMT, l’indice Dow Jones avançait de 0,50%, le Nasdaq gagnait 0,80% et le S&P 500 prenait 0,70%.

Jeudi, après la séance la plus noire de l’année, le Dow Jones avait encore cédé 0,75%, à 31.253,13 points. L’indice Nasdaq, sous influence technologique, avait perdu 0,26%, à 11.388,49 points, et l’indice élargi S&P 500 s’était replié de 0,58%, à 3.900,79 points.

Sur la semaine jusqu’en ce lieu, les trois indices sont en retrait pour l’au minimum 3%.

A ce rythme, Nasdaq et S&P 500 pourraient ainsi aligner leur septième semaine de pertes pour l’affilée, une 1ère à partir de 2001, au lendemain de l’éclatement de la bulle internet.

Pour le Dow Jones, une huitième semaine consécutive de pertes se profile, une série pas vue à partir de les décennies 30.

« Cette petite disposition positive à l’ouverture ne devrait surprendre personne vu de quelle manière les indices se sont comportés jusqu’en ce lieu », relevait Patrick O’Hare de Briefing.com, rappelant les mauvaises performances de la semaine.

« Sans vouloir remuer le couteau dans la plaie, le Nasdaq est quand même en baisse de 27,2% à partir de le début de l’année, le S&P 500 a chuté de 18,2% et Dow Jones a lâché 14% », rappelait l’analyste.

Selon lui, l’humeur au rebond « découlait aussi pour l’un certain enthousiasme après la décision par la Banque populaire de Chine de réduire un taux référent pour les prêts hypothécaires, de 15 points de base à 4,45% ».

C’est la plus forte réduction de ce taux à partir de 2019 et l’initiative semblait réconforter le marché, tandis que la croissance chinoise ralentit, plombée par les confinements massifs liés à une résurgence de l’épidémie de Covid et à la politique sanitaire sans concession de Pékin.

« Wall Street cherche à récupérer une section du terrain cédé récemment et le sentiment en faveur du risque est aidé par la Banque centrale chinoise qui a décidé de soutenir l’économie », opinaient les analystes de Wells Fargo.

Les investisseurs restaient toutefois inquiets pour la croissance aux Etats-Unis, alors qu’un nouveau groupe de distribution, Ross Stores (-22,33%) a aussi signalé une diminution de ses ventes et une réduction de ses prévisions. Il a rejoint ainsi les chaînes Walmart (+0,66%) et Target (-0,15%) qui ont fait dramatiquement chuter la Bourse en milieu de semaine.

Les enseignes ont cité la hausse des coûts qui ampute les résultats et change les habitudes des consommateurs.

Neuf des onze secteurs du S&P étaient en territoire positif, menés par l’électricité (1,73%), les services de communication (+1,34%) et les nouveautés de l’information (+1,31%).

Les grands noms de la tech reprenaient des teintes comme Meta (Facebook, +3,22% à 197 dollars), Apple (+1,87% à 140 dollars) mais également Twitter (+1,27%), très malmené jusqu’en ce lieu à partir de qu’il est au centre des négociations pour un rachat par Elon Musk, le boss de Tesla (-1,23% à 700 dollars).

Les rendements sur les bons du Trésor à 10 ans étaient stables à 2,84% mais l’indice de volatilité VIX s’apaisait autour de 28 points contre 32 la veille.

vmt/jul/def

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *