POINT MARCHÉS-Petite hausse en vue à Wall Street, l'Europe hésite

Wall Street tente un rebond pour l'avant-dernière séance de 2022

La Bourse de New York a tenté un rebond jeudi à l’ouverture de l’avant-dernière séance de 2022, une année désastreuse pour les actions.

Sur un marché très peu étoffé, ce qui augmente les variations, le Dow Jones gagnait 1,00%, le Nasdaq bondissait de 2,14% et le S&P 500 de 1,55%, vers 15H15 GMT.

Mercredi, l’indice Dow Jones avait lâché 1,10% à 32.875,71 points, le Nasdaq à dominante technologique avait perdu 1,35% à 10.213,29 points et l’indice élargi S&P 500 avait cédé 1,20% repassant sous les 3.800 points à 3.783,22 points.

« L’année est franchement compliquée pour les investisseurs », a commenté Art Hogan B. Riley Wealth Management.

« 2022 a commencé avec la guerre en Ukraine et la Fed qui a relevé les taux, suivi pour l’une inflation la plus élevée en 4 décennies, de pertes à deux chiffres pour les actions et obligations, de la poursuite des confinements dans la seconde économie mondiale et du ralentissement du marché immobilier », a-t-il résumé.

A ce jour à Wall Street, l’indice des valeurs vedettes est en repli de 9,5% sur l’année, le S&P 500, le plus représentatif du marché américain, a reculé de 20,6%. Quant au Nasdaq, où se concentrent les populaires valeurs technologiques, il a dégringolé de 35%.

« La bonne nouvelle est que cette saison est bientôt terminée », a ironisé M. Hogan.

« La mauvaise, c’est que 2023 peut être cahoteuse, au minimum durant les premiers mois », avec la perspective pour l’une légère récession de l’économie nord-américaine.

Rare indicateur publié cette semaine, les demandes hebdomadaires pour l’allocations chômage ont augmenté plus que anticipé à 225.000 (+9.000) la semaine dernière, a spécifié jeudi le ministère du Travail.

Les indices boursiers ont réagi en consolidant leur hausse, medium dans cette très légère détérioration du marché de l’emploi, un signe de l’efficacité des hausses de taux directeurs de la Fed.

Les opérateurs de marchés tendent à penser que cela peut inviter la banque centrale à ralentir ses relèvements du coûts du crédit, qui visent à refroidir le marché de l’emploi, donc l’économie et l’inflation en général.

Les rendements sur les bons du Trésor à dix ans restaient stables autour de 3,88% mais le dollar reculait de 0,29% face à l’euro à 1,0643 dollar pour un euro et de 0,52% face aux majeures monnaies selon le dollar index.

Contrairement à la veille, tous les secteurs du S&P étaient dans le vert, le domaine des avancées technologiques de l’information menant la hausse (+1,87%).

L’action Tesla, qui a subi de fortes pertes ces dernières semaines (-44% en un mois), redressait la tête à 120 dollars (+7,56%) vers 15H00 GMT.

Ses concurrents dans les véhicules électriques suivaient le mouvement comme Lucid (+6,11%) ou Rivian (+5,72%).

Les megacapitalisations de l’innovation repartaient aussi de l’avant comme Apple (+1,99%), Amazon et Alphabet (+1,99%) ainsi que Meta, maison mère de Facebook et pour l’Instagram (+3,24%).

Trois jours après le sadique blizzard qui s’est abattu sur une très large partie des Etats-Unis et a provoqué un chaos dans les transports, la compagnie aérienne Southwest se débattait encore avec l’annulation de 2.300 nouveaux vols jeudi et un amoncèlement de bagages perdus.

Le titre redressait un peu la tête (+3,14%) à 33,20 dollars après avoir perdu plus de 10% à compter de Noël.

Les autres compagnies aériennes étaient mieux loties comme United Airlines ou American Airlines qui gagnait plus de 2,50% mais Delta avançait de 1,90%.

vmt/nth

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