Wall Street termine dans le rouge, la hausse des rendements obligataires pèse

Wall Street termine dans le rouge, la hausse des rendements obligataires pèse

WALL STREET TERMINE EN BAISSEWALL STREET TERMINE EN BAISSE

par Stephen Culp

NEW YORK (Reuters) – La Bourse de New York a fini en baisse jeudi, tandis que la hausse des rendements obligataires a pesé sur les valeurs technologiques et que les investisseurs ont dû faire face à des résultats et des indicateurs économiques mitigés.

L’indice Dow Jones a cédé -0,33%, ou 113,36 points, à 34 451,23 points.

Le S&P-500, plus très large, a perdu 54 points, soit -1,21%, à 4 392,59 points.

Le Nasdaq Composite a reculé de son arôme de 292,51 points (-2,14%) à 13 351,08 points.

Les trois principaux indices boursiers américains ont enregistré des pertes hebdomadaires avant de fermer pour le « Vendredi Saint ».

« C’est une combinaison pour l’inquiétudes persistantes forcément présentes », a déclaré Ryan Detrick, responsable de la stratégie de marché de LPL Financial. « La saison des bénéfices est mitigée jusqu’à présent, et cela, ajouté à l’inflation élevée et à l’attitude ‘faucon’ de la Fed, a conduit à des ventes avant ce long week-end. »

La hausse des rendements obligataires a pesé sur les valeurs de croissance, faisant basculer le S&P 500 et le Nasdaq en territoire négatif, mais le Dow Jones affichait une perte plus peu élevé.

« Les rendements plus élevés exercent une pression sur les valeurs de croissance, car leur valeur existante parfaite est affectée quand les rendements augmentent », a déclaré Ryan Detrick.

Une série de données économiques ont montré que la flambée des prix de l’essence a permis aux ventes au détail de dépasser le consensus et a provoqué la plus forte hausse des prix à l’importation à compter de près de 11 ans.

VALEURS

Aux valeurs, Twitter a fini dans le rouge bordeaux après la proposition pour l’Elon Musk, le boss de Tesla, de racheter pour un petit peu plus de 41 milliards de dollars (37,9 milliards pour l’euros) le réseau social.

Les grandes banques américaines, comme Goldman Sachs, Citigroup, Morgan Stanley et Wells Fargo ont publié des résultats mitigés marqués par des bénéfices en baisse au premier trimestre mais supérieurs aux attentes de Wall Street.

(Avec Saqib Ahmed à New York, Bansari Mayur Kamdar et Devik Jain à Bangalore, version française Camille Raynaud)

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