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Wall Street termine de façon mitigée, tension sur les taux

La Bourse de New York a terminé de façon mitigée lundi, poursuivant le parcours déjà volatil de la semaine dernière tandis que les taux obligataires se sont tendus.

Selon des résultats définitifs, l’indice Dow Jones, qui en séance est repassé au-dessus de la barre des 35.000 points, a au final grappillé 0,21% à 34.869,37 points.

Le Nasdaq, où se concentrent les valeurs technologiques, a perdu 0,52% à 14.969,97 points. L’indice élargi S&P 500 a reculé de 0,28% à 4.443,11 points.

Les investisseurs « envisagent la possibilité pour l’une nouvelle semaine volatile », concluaient les analystes de Wells Fargo tandis que la semaine dernière les marchés avaient été ébranlés par des interrogations sur la solvabilité du géant de l’immobilier chinois Evergrande.

La semaine, riche en indicateurs sur l’évolution de la croissance mais aussi sur l’inflation, a débuté avec des commandes de biens durables en hausse pour le sixième mois consécutif.

Juste après la publication de ces commandes largement plus fortes que anticipé en août aux États-Unis (+1,8% contre +0,6% attendus), les rendements sur les obligations à 10 ans ont grimpé jusqu’à 1,51%, leur précédemment niveau à compter de fin juin.

Vers 20H00 GMT, ils s’inscrivaient à 1,48% contre 1,45% à la dernière clôture.

« Il y a de nombreux signes qui montrent que l’économie va mieux, ce qui explique la hausse des rendements », a souligné Peter Cardillo de Spartan Capital Securities.

« Les commandes de biens durables sont ressorties très fortes, une raison de plus de penser que les rendements obligataires devraient poursuivre à augmenter », a assuré l’analyste.

Le domaine technologique a plombé le Nasdaq, qui a lâché plus de 1% en séance, avant de limiter ses pertes à un demi-point de pourcentage.

– Problèmes pour l’approvisionnement –

Apple a abandonné 1,05% à 145,37 dollars après que des informations de presse ont rapporté que plusieurs fournisseurs du constructeur informatique mais aussi de Tesla et de nombreux fabricants de semi-conducteurs étaient contraints pour l’stopper la réalisation cette semaine en raison pour l’un décret en Chine visant à économiser l’électricité.

Les difficultés et goulets pour l’étranglement dans la chaîne de production sont un des facteurs pour l’inflation, très surveillé par les marchés.

Les investisseurs guetteront la publication vendredi de l’indice PCE, le baromètre favori de la Fed, pour mesurer les prix.

« Les perturbations des chaînes pour l’approvisionnement (…) ajoutent à l’angoisse de l’inflation », a estimé Patrick O’hare de Briefing.com.

Facebook, en parfaite baisse en séance, a accompli dans le vert à 353,58 dollars (+0,18%) tandis que le géant des social medias a annoncé lundi mettre sur pause le développement pour l’une version pour l’Instagram pour les moins de 13 ans, après les critiques émises au nom de la santé mentale des enfants.

Au tableau des hausses, les valeurs cycliques des matériaux (+0,78%), des banques (+1,31%) ainsi que le domaine de la force (+3,43%), dopé par la hausse des prix du pétrole, ont musclé le Dow Jones.

Boeing a grimpé de 1,25% à 224,16 dollars tandis que l’aéronautique civile a compté pour beaucoup dans les solides commandes de biens durables du mois dernier.

Les investisseurs ont aussi prêté « une attention particulière aux développements à Washington tandis que les législateurs tentent pour l’éviter une fermeture des services du gouvernement et un défaut de paiement », soulignaient les analystes de Wells Fargo.

Entre les massifs investissements dans les infrastructures et les réformes sociales, les grands envies de Joe Biden, affrontent une semaine de haute voltige au Congrès américain, où les démocrates doivent s’accorder s’ils veulent approuver le coeur du programme du président américain.

vmt/juj/eb

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