Paris : léger repli avant les statistiques et résultats US

Wall Street termine en baisse, consolidation avant les résultats

La Bourse de New York a accompli en baisse mardi, sans vigueur avant une 1ère vague de résultats pour l’entreprises mercredi et avec la perspective pour l’une normalisation monétaire aujourd’hui présente.

Le Dow Jones a perdu 0,34% à 34.378,34 points, l’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, 0,14% à 14.465,92 points et l’indice élargi S&P 500, 0,24% à 4.350,65 points.

« Le marché cherche une direction, mais il ne la trouvera pas tant que nous ne verrons pas les résultats pour l’entreprises », a commenté Tom Cahill, responsable de la stratégie de portefeuille chez Ventura Wealth Management.

La saison des résultats démarre pleinement mercredi, avec JPMorgan Chase et Delta Aspect Lines, avant une nouvelle volée de valeurs bancaires jeudi.

Les investisseurs s’intéresseront davantage aux déclarations des dirigeants sur le trimestre en cours et au-delà, en l’occurence qu’aux chiffres du 3ème trimestre, qui datent déjà.

Hausses de prix, perturbations des approvisionnements, difficultés à recruter, Tom Cahill s’attend à entendre énumérée une série de problèmes auxquels font face la majorité des entreprises à partir de plusieurs trimestres.

« Il est envisageable que des sociétés doivent abaisser leurs prévisions » à cause de ces facteurs, présentés comme transitoires mais qui s’installent dans le panorama économique.

Par ailleurs, le marché a aussi prêté attention mardi au discours du vice-président de la Banque centrale nord-américaine (Fed) Richard Clarida, qui a estimé que le rétablissement du marché de l’emploi était suffisamment avancé pour justifier un ralentissement des achats pour l’actifs par la Fed, ce qui signalerait un début de normalisation monétaire.

« Il y a des choses qui préoccupent le marché, mais l’environnement reste favorable aux actions », selon Tom Cahill. « Nous passons simplement par une période de consolidation. »

Avec une décélération de l’économie nord-américaine et des entreprises moins à la fête qu’en début pour l’année, cette période de consolidation peut durer durant tout ou partie de la période des résultats, prévient-il. « Le marché manque pour l’un catalyseur à la hausse. »

Après avoir nettement accéléré ces derniers jours, les taux obligataires se détendaient. Le rendement des emprunts pour l’État américains à dix ans retombait à 1,57%, après avoir démarré la journée à 1,63%.

Au tableau des valeurs, Nike a gagné 2,04% à 153,35 dollars après la publication pour l’une note de Goldman Sachs conseillant le titre à l’achat et faisant valoir que les problèmes pour l’approvisionnement contemporains de l’équipementier sportif américain étaient transitoires.

La plateforme de location de logements temporaires Airbnb a pris 3,65% (à 172,75 dollars) à l’aide de une note de la société économique Cowen, pour laquelle les investisseurs sous-estiment la reprise des locations en 2022 et le potentiel du marché à long terme.

General Motors a avancé de 1,50% à 58,96 dollars après l’annonce que LG va compenser jusqu’à 1,9 des 2 milliards de dollars de coûts supplémentaires liés à des défauts dans la batterie de ses véhicules électriques Bolt, fabriquée par le groupe coréen.

Son concurrent Tesla (+1,74% à 805,72 dollars) a profité de chiffres de ventes record venus de Chine. Le constructeur de véhicules électriques haut de gamme a vendu plus de 56.000 voitures dans ce pays en sept., selon l’Association chinoise des voitures de tourisme.

La plateforme pour l’échanges de cryptomonnaies Coinbase a reculé de 2,80% (à 249,33 dollars) après les déclarations du PDG de la banque nord-américaine JPMorgan Chase, pour qui le bitcoin « n’a aucune valeur ». Après une chevauchée qui l’a vu prendre plus de 40% en dix jours, le bitcoin reprenait son souffle (-3,43%) à 55.389 dollars.

Plusieurs géants des microprocesseurs ont pris part à une séance compliquée, plombés par les prévisions du cabinet de recherche TrendForce, qui annonce une correction en 2022 sur le marché des puces dites DRAM (mémoire dite à accès aléatoire mobile), utilisées dans les ordinateurs PC et les serveurs informatiques.

Après des mois à courir derrière la demande, l’offre devrait au final la dépasser et faire chuter les prix, selon le cabinet. Parmi les principaux producteurs de cette puce, l’Américain Micron a spécialement été attaqué mardi (-3,61% à 66,72 dollars), mais Intel (-2,38% à 52,17 dollars) ou Qualcomm (-1,59% à 122,95 dollars) ont aussi décroché.

tu/juj/bt

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *