La Bourse de New York a fini en légère baisse vendredi, perplexe face à un rapport sur l’emploi triste mais qui donne néanmoins des raisons de croire que l’économie us se porte bien.
Le Dow Jones a achevé en recul de 0,03% à 34.746,25 points, l’indice Nasdaq à forte composition technologique, de 0,51% à 14.579,53 points et l’indice élargi S&P 500, de 0,19% à 4.391,34 points.
Les investisseurs ont passé une bonne partie de la séance à tenter de tirer des conclusions du rapport mensuel sur l’emploi américain publié avant Bourse par le département du Travail.
Il a fait état de 194.000 conceptions pour l’emplois, soit nettement moins que les 500.000 attendus.
Le marché y a pour l’abord vu une profonde déception, qui repoussait la perspective pour l’une hausse des taux de la Banque centrale us (Fed) mais surtout dressait un tableau peu flatteur de l’économie us.
Mais à mesure que passaient les heures, les investisseurs ont éloigné le chiffre des destructions pour l’emplois dans l’enseignement (161.000), qui a plombé l’indicateur global des conceptions pour l’emplois nettes.
« Il y a un truc de travers » dans le rapport, a commenté JJ Kinahan, responsable de la stratégie de marché chez TD Ameritrade.
« C’est pour çela qu’on n’a pas vu une réaction véritablement mauvaise » de Wall Street, a-t-il détaillée. « Personne n’arrive à appréhender » ce chiffre du domaine de l’enseignement.
Une fois retiré cette caractéristique de l’équation, « ce n’est pas un mauvais rapport », selon JJ Kinahan.
« En plus, c’est arrivé à la fin pour l’une semaine un peu folle, où chaque personne était fatigué », a ajouté l’analyste. Conséquemment, « l’après-midi est un peu morte. »
Le taux des emprunts pour l’Etat américains à 10 ans s’est tendu, à 1,60%, contre 1,57%.
« Le marché obligataire nous affirmé que l’économie n’est pas si mauvaise et que les pressions inflationnistes sont le plus grand sujet pour l’inquiétude du moment », a décrypté le responsable de TD Ameritrade.
Arôme actions comme obligataire, les investisseurs croient maintenant à l’annonce pour l’un début de normalisation monétaire par la Banque centrale us (Fed) dès novembre, avec un ralentissement de ses achats pour l’actifs dans la foulée.
Ce quand bien même l’économie us n’a pas encore offert tous les gages pour l’un rétablissement complet.
Parmi les valeurs remarquées vendredi à Wall Street, ExxonMobil a profité (+2,49% à 62,17 dollars) pour l’une nouvelle accélération des cours de l’or sombre, mais aussi du relèvement, jeudi, de son estimation de réserves exploitables pour son gisement situé au très large du Guyana.
Son concurrent ConocoPhillips a bénéficié (+4,77% à 74,92 dollars) de ce vent portant, de même que Chevron (+2,23% à 108,04 dollars).
La nouvelle coqueluche des services de paiement Affirm, qui incarne à elle seule la croissance des achats à crédit sur internet, a de nouveau déployé ses ailes (+5,44% à 141,19).
Le titre, qui a triplé à partir de son introduction en Bourse en janvier, fait l’objet de gros volumes pour l’options pour l’achats, ce qui signifie que de nombreux traders voient l’action progresser encore davantage.
Plusieurs câblo-opérateurs ont souffert après la publication pour l’une note de Wells Fargo pointant l’augmentation de la concurrence entre opérateurs de téléphonie et les besoins accrus en investissements.
Comcast a ainsi perdu 4,70% à 54,70 dollars, tandis qu’Altice USA abandonnait 3,95% à 18,49 dollars et Charter Communications 4,83% à 706,13 dollars.
Le laboratoire Moderna a poursuivi son dérapage (-1,44% à 304,91 dollars), malmené par les avancées de Pfizer, qui a déposé une demande pour l’autorisation de son vaccin anti-Covid pour les petits de 5 à 11 ans, mais aussi de Merck, avec sa pilule anti-Covid. À compter de le 23 sept., le groupe a perdu un tiers de sa capitalisation boursière.
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