La Bourse de New York a achevé en hausse jeudi, s’offrant un petit rebond après une semaine sinistre, mais la prudence est restée de mise avant le début, vendredi, pour l’une séquence cruciale pour les marchés.
Le Dow Jones s’est octroyé 0,54%, l’indice Nasdaq a progressé de 1,13% et l’indice élargi S&P 500, de 0,75%.
Le S&P 500 a mis fin à un enchaînement de cinq séances de baisse consécutives, et huit en neuf journées de Bourse.
« Il s’avère que cette série se soit arrêtée non pas en raison de catalyseurs positifs, mais par épuisement », a commenté, dans une note, Edward Moya, pour l’Oanda.
À partir de la semaine dernière, les investisseurs se sont crispés à l’idée pour l’une banque centrale étasunienne (Fed) à la main trop lourde et pour l’une économie étasunienne programmée pour une récession.
« Je ne pense pas que la séance pour l’aujourd’hui soit un signe que cette appréhension se soit calmée », a estimé Keith Buchanan,de Globalt Investments. « Elle reste omniprésente. »
Les investisseurs ont relevé la hausse hebdomadaire de la population des allocataires chômage, qui se trouve au un peu avant à compter de février.
Pour Nancy Vanden Houten, pour l’Oxford Economics, cette évolution est signe du fait qu' »il devient plus compliquée pour les allocataires chômage de dégoter un emploi », un signe de refroidissement du marché du travail bien accueilli par Wall Street, car favorable à une décélération de l’inflation.
La place new-yorkaise est à présent en position pour l’attente avant la publication, vendredi, de l’indice des prix à la réalisation (PPI) pour novembre, qui devra être suivie par l’indice des prix à la consommation (CPI), pour le même mois, mardi, et la décision de politique monétaire de la Fed, mercredi.
Si les indicateurs « montrent que l’inflation revient sous contrôle » et que la Fed « indique une volonté pour l’être moins offensive », « cela redonnerait au marché l’appétit pour le risque », de quoi relancer les marchés actions, selon Keith Buchanan.
Après avoir chuté brutalement chuté ces dernières semaines, les taux obligataires se sont légèrement repris jeudi. Le rendement des emprunts pour l’Etat américain à 10 ans est remonté à 3,48%, contre 3,41% mercredi.
Après une entame du mois de décembre calamiteuse, la séance de jeudi est l’occasion pour l’une chasse aux bonnes affaires, qui a bénéficié, par exemple, à Apple (+1,21%), Airbnb (+3,64%) et au câblo-opérateur Comcast (+1,01%).
ExxonMobil a aussi été recherché (+0,74% à 104,42 dollars) après avoir dévoilé, jeudi, une série pour l’objectifs à moyen et long terme. Le pétrolier prévoit tout particulièrement de racheter pour 50 milliards de dollars de ses propres actions pour l’en ce lieu fin 2024, ce qui a séduit les investisseurs.
Activision Blizzard a souffert (-1,54% à 74,76 dollars) de la décision de l’Autorité étasunienne de la concurrence (FTC) de contester la reprise de l’éditeur de petits jeux vidéos par Microsoft, annoncé en janvier.
Tesla a poursuivi sa glissade (-0,34% à 173,44 dollars), qui a raboté le titre de près de 11% à compter de vendredi. Le repli a valu à Elon Musk, boss du constructeur automobile, de céder, de nouveau, la 1ère place au classement des fortunes mondiales au PDG de LVMH, le Français Bernard Arnault.
Les valeurs chinoises cotées à New York ont bondi, aidées par l’assouplissement des règles sanitaires en Chine. Les plateformes de commerce en ligne Alibaba (+6,61%), JD.com (+3,28%) et Pinduoduo (+6,16%) menaient la charge.
Les investisseurs individuels ont qualifié leur soutien à GameStop (+11,37% à 24,79 dollars), la chaîne de magasins de petits jeux vidéo devenue symbole des « meme stocks », ces actions dont la valeur est poussée par un vent de spéculation début 2021.
Le groupe a toutefois publié mercredi une perte plus conséquente qu’attendu par les analystes, le septième résultat trimestriel consécutif dans le de couleur rouge.
La plateforme de location de vêtements Rent The Runway s’est envolé (+74,26% à 2,37 dollars) après la publication pour l’un chiffre pour l’affaires trimestriel supérieur aux attentes. Le service compte dorénavant plus de 176.000 abonnés.
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