Photo pour l’archives du panneau de la station de métro Wall Street
NEW YORK (Reuters) – La Bourse de New York a légèrement rebondi mercredi au lendemain de sa pire séance à partir de juin 2020 malgré la crainte persistante pour l’une accélération du resserrement monétaire aux Etats-Unis en raison du maintien de l’inflation à un niveau élevé.
L’indice Dow Jones a gagné 0,1%, ou 30,12 points, à 31.135,09 points.
Le S&P-500, plus très large, a pris 13,45 points, soit 0,34%, à 3.946,14 points.
Le Nasdaq Composite a progressé plus franchement de 86,1 points (0,74%) à 11.719,68 points.
Wall Street a retrouvé un peu pour l’allant après avoir digéré la déception de l’indice des prix à la consommation aux Etats-Unis, ressorti en hausse de 0,1% en août après une stagnation en juillet, ce qui avait fait vous immerger les marchés mardi en mettant fin à tout espoir pour l’une hausse de taux moindre que anticipé.
Les investisseurs ont aussi trouvé quelque réconfort dans la publication par le département du Travail, avant l’ouverture de la séance, de l’indice des prix à la réalisation aux Etats-Unis, qui a reculé de 0,1% en août – ce qui est cependant moins bien que le -0,4% de juillet.
Mais le marché est resté hésitant et très volatil à une semaine de la réunion de travail de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed), tandis que les marchés évaluent dorénavant à 26%, contre 0% la veille, la probabilité pour l’une hausse des taux de 100 points de base le 21 sept., au lieu de 75 points.
Aux valeurs, plusieurs géants des nouvelles avancées technologiques comme Tesla (+3,62%), Amazon (+1,42%) et Apple (+1,03%) ont regagné un peu du terrain perdu mardi, tandis que Meta Platforms (-1,08%) a encore déçu, tombant en séance à son plus bas niveau à partir de mars 2020.
Starbucks a tiré son épingle du jeu, progressant de 5,53% après l’annonce pour l’une prévision de croissance de 7% à 9% par an de ses ventes à données comparables sur les trois prochaines décennies et une possible distribution pour l’environ 20 milliards de dollars à ses actionnaires sur la même période.
Johnson & Johnson a gagné 2,06% après avoir annoncé un plan de rachats pour l’actions dont le montant peut atteindre cinq milliards de dollars.
(Reportage de Stephen Culp, version française Tangi Salaün)
