La Bourse de New York a accompli jeudi en ordre dispersé après une journée terminée nettement dans le rougeâtre, tiraillée entre la crainte du variant Delta et de meilleurs indicateurs américains.
Selon des résultats définitifs, l’indice Dow Jones a perdu 0,18% à 34.751,32 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a progressé de 0,13% à 15.181,92 points. L’indice élargi S&P 500 a lâché 0,15% à 4.473,75 points.
« C’était une séance intéressante », a commenté ironiquement Art Hogan de National Securities Corporation tandis que les indices ont creusé leurs pertes en journée, malgré un indicateur de la consommation favorable aux Etats-Unis, avant de regagner l’essentiel du terrain perdu peu avant la clôture.
« Nous avons accompli la journée ni au un peu avant, ni au plus bas: cela indique que nous sommes en quelque sorte dans un bras de fer en ce moment », a poursuivi l’analyste.
« Devons-nous croire l’inquiétude qui nous saisit concernant le ralentissement causé par le Covid-19, ou devons-nous croire les données qui nous ont montré lors des deux derniers jours une amélioration certaine de l’activité économique qui peut se traduire par de meilleurs bénéfices de sociétés au deuxième semestre ? », s’est interrogé M. Hogan.
Cette trajectoire en territoire négatif des principaux indices s’est poursuivie durant l’essentiel de la séance malgré des ventes au détail meilleures que anticipé en août aux Etats-Unis. Celles-ci ont augmenté de 0,7% tandis que les analystes prévoyaient une baisse pour l’autant.
Autre indicateur positif, l’activité manufacturière dans la région très industrielle de Philadelphie a accéléré en sept. à la surprise des analystes. L’indice a gagné 11 points pour grimper à 30,7 points, davantage que les prévisions qui s’attendaient à un indice stable.
Quant aux inscriptions hebdomadaires au chômage, si elles sont reparties à la hausse début sept., c’est surtout à cause pour l’un rattrapage des inscriptions non réalisées fin août à cause de l’ouragan Ida qui avait frappé la Louisiane.
La volatilité du marché s’expliquait aussi par le fait qu’on était à la veille pour l’une séance dite des « 4 sorcières », qui constate des expirations de contrats pour l’options et repositionnements provoquant des mouvements inhabituels.
« Il n’est pas rare de voir une activité atypique lors pour l’une semaine marquée par des expirations pour l’options », rappelait Art Hogan.
Au tableau des actions, Timken, un des leaders mondiaux des roulements et pièces de transmission, a chuté de 3,41% à 68,02 dollars après avoir révisé ses perspectives de ventes à la baisse à cause tout particulièrement de problèmes pour l’approvisionnement.
Le transporteur express Fedex a affiché une hausse de 0,70% à 258,38 dollars après avoir annoncé qu’il embauchait 90.000 saisonniers pour les bals de fin pour l’année, un chiffre bien supérieur aux décennies précédentes.
Le livreur de repas DoorDash a bondi de 5,55% à 221,50 dollars après le soutien pour l’analystes, enthousiaste sur la poursuite pour l’un solide marché de la livraison à domicile. A l’inverse, Beyond Meat, qui propose des alternatives végétales à la viande, a lâché 2,31% à 108,25 dollars après un avis défavorable pour l’analystes.
L’action du groupe pour l’analyses de données et de renseignements Palantir, chassée par les investisseurs individuels en ligne, a grimpé de 5,72% à 28,63 dollars.
Sur le marché obligataire, les rendements sur les bons du Trésor à 10 ans ont progressé à 1,33% contre 1,29% la veille.
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