La Bourse de Paris a terminé la semaine en demi-teinte, reculant de 0,31% à l’issue de la séance de vendredi en raison pour l’incertitudes sur la durée de l’inflation et du maintien des politiques monétaires accommodantes.
L’indice CAC 40 a cédé 20,95 points à 6.663,77 points au lendemain pour l’une progression de 0,24%. Sur la semaine, le repli est de 0,39%. À partir de le début de l’année, la place parisienne a gagné environ 20%.
Bien orientée jusqu’en milieu de journée, la cote parisienne a commencé à se replier après l’ouverture de Wall Street et la publication pour l’un indicateur américain qui ne dévoile aucun signe de répit en terme pour l’inflation.
Les prix de gros des biens et services aux Etats-Unis ont de nouveau grimpé à un rythme jamais vu en août sur un an, selon l’indice PPI publié vendredi par le département du Travail, une des mesures de l’inflation.
Cette publication n’a « pas permis de poursuivre pour l’acheter dans la mobile qu’on avait après la Banque centrale européenne », note Mikaël Jacoby, responsable du courtage Europe continentale chez Oddo Securities.
Plus tôt, le marché avait été porté par la 1ère discussion téléphonique en sept mois entre les présidents américain et chinois ainsi que par la Banque centrale européenne, qui a veillé jeudi à ne pas brusquer les investisseurs en les préparant tout en douceur à une future orientation de politique monétaire moins accommodante.
L’inflation a aussi progressé le mois dernier en Allemagne: la hausse des prix à la consommation a bien accéléré à 3,9% sur un an en août, un niveau que le pays n’avait plus rencontré à compter de près de 30 ans, selon des chiffres définitifs publiés vendredi.
Interrogations sur Atos
Le titre Atos (+5,83% à 44,87 euros) est propulsé à la hausse, « un phénomène assez troublant » et « encore inexplicable » après l’annonce de sa sortie du CAC 40, selon un observateur.
Le luxe soutenu par la Chine
Le domaine du luxe, poids lourds de la cote et dépendant du marché chinois, a profité de la détente dans la relation sino-américaine: LVMH a gagné 0,77% à 663,50 euros et Hermès 0,97% % à 1.302 euros. Kering a fait du surplace (+0,06% à 696,40 euros.
Même chose pour quelques autres
L’action Pernod Ricard a pris 0,61% à 188,80 euros et STMicroelectronics (+1,66% à 38,24 euros), portés par esthétisme positif du dialogue sino-américain.
Les bancaires plient sous l’effet de l’indice PPI
BNP Paribas (-1,71% à 52,82 euros), Société Générale (-0,08% à 26,44 euros) et Crédit Agricole (-1,09% à 11,97 euros) ont accompli en baisse, l’inflation menaçant leurs rendements.
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