La Bourse de Paris perd 0,51%, plombée par le luxe

La Bourse de Paris reste aux aguets avant la BCE (-0,36%)

La Bourse de Paris restait aux aguets jeudi matin (-0,36%) en attendant les offres de la Banque centrale européenne (BCE) sur la trajectoire de sa politique monétaire.

A 09H20, l’indice CAC 40 reculait de 23,69 points à 6.645,20 points, après déjà deux séances consécutives dans le rougeâtre.

Comme son homologue us, l’institution de Francfort abreuve les économies européennes de liquidités pour soutenir l’activité face aux sensations de la crise sanitaire.

La BCE rachète ainsi pour l’heure des obligations au niveau de 80 milliards pour l’euros par mois au titre du plan pour l’urgence pandémie (Pandemic Emergency Purchase Programme, PEPP), censé durer jusqu’à fin mars 2022.

Les investisseurs sont impatients de savoir si elle décidera ou non de ralentir ses achats pour l’actifs, tandis que l’inflation a accéléré durant la période estivale dans la zone euro.

Plusieurs font valoir que face à la progression des cas de contamination ou aussi l’approche des élections législatives en Allemagne, la BCE devrait attendre avant de lancer la réduction de son soutien monétaire.

Si toutefois elle devait ralentir le volume mensuel de ses rachats pour l’actifs, de 80 milliards pour l’euros à 60 milliards pour l’euros comme l’anticipent de nombreux observateurs, « elle devrait s’efforcer de minimiser l’ampleur de cet ajustement du programme de rachats pour l’actifs, afin pour l’éviter que les investisseurs ne l’interprète comme le début du tapering », c’est-à-dire la réduction du soutien monétaire, accentue Saxo Banque.

Toutefois, « l’impact sur le marché de cette décision devrait être marginal », selon la banque.

L’actualité macroéconomique a débuté par la hausse des prix à la réalisation en Chine qui a atteint en août son précédemment niveau en près de 13 ans, en raison pour l’une flambée du prix des marchandises, conséquence pour l’une forte demande et pour l’une offre réduite.

L’attention se portera dans l’après-midi sur les revendications hebdomadaires au chômage qui s’avèrent être un baromètre de l’évolution du marché du travail.

Sanofi sanctionné par un essai

Le groupe pharmaceutique a annoncé jeudi que son premier essai de période III évaluant le rilzabrutinib dans le traitement pour l’une maladie de la peau auto-immune rare n’avait pas atteint son critère pour l’évaluation principal, ni ses critères secondaires. Son titre perdait 2,09% à 83,02 euros dans les tout premiers échanges.

Pernod Ricard monte sur recommandation

Le titre prenait 0,75% à 187,40 euros après le relèvement de recommandation de JPMorgan à « surpondérer » contre « neutre ».

Entrée en vue pour l’Ace Capital Partners au capital de Figeac Aéro

L’équipementier aéronautique Figeac Aéro a annoncé jeudi la signature pour l’un accord en vue de l’entrée à son capital du fonds Ace Capital Partners, qui s’est engagé à y apporter 35 centaines de milliers pour l’euros. L’action prenait 2,59% à 5,54 euros.

Rentabilité historique pour Somfy

Le constructeur français de moteurs de volets roulants et de domotique a vu ses ventes bondir de 40,8% au premier semestre 2021 et annonce une rentabilité « historique ». Son titre avançait de 1,90% à 171,80 euros.

Chargeurs recherché

L’action montait de 4,01% à 23,84 euros après que le bénéfice net du groupe industriel diversifié a quasiment triplé (+197,6%) comparé au premier semestre 2019, avec la création à partir de pour l’une division dédiée aux produits sanitaires.

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