La Bourse de Paris perd 0,51%, plombée par le luxe

Wall Street entame une semaine cruciale en ordre dispersé

La Bourse de New York entamait lundi une semaine cruciale en ordre dispersé au moment où la guerre s’étend en Ukraine, en dépit de la tenue pour l’un nouveau tour de pourparlers, mais la Fed s’apprête à relever ses taux.

À 15H00 GMT, l’indice Dow Jones avançait de 0,54%, le Nasdaq perdait 0,06% et le S&P 500 grappillait 0,30%.

Vendredi, le Dow Jones avait perdu 0,69% à 33.116 points, l’indice Nasdaq, à forte coloration technologique, avait lâché 2,18% à 13.285 points et l’indice élargi S&P 500, 1,30% à 4.217,50 points.

Sur la semaine, le Dow a cédé 2%, le S&P 500 est en retrait de 2,9% et le Nasdaq 3.5%.

« Le marché se trouve à une intersection compliquée ce matin », résumait Patrick O’Hare de Briefing.com.

Pour l’une part, il y a « des progrès élaborés dans les pourparlers entre la Russie et l’Ukraine » mais il y a aussi « la Chine qui fait face à un regain pour l’épidémie de Covid qui l’a menée à fermer Shenzhen, un pôle technologique majeur, jusqu’au 20 mars », relevait l’analyste.

Les cours du pétrole se relâchaient nettement, les courtiers s’inquiétant pour la demande mondiale avec le confinement de 17 centaines de milliers pour l’habitants en Chine.

Dans le sillage du pétrole, les actions du domaine énergétique perdaient du terrain comme Exxon Mobil (-4,04%) ou Chevron (-2,43%).

« La situation en Chine est mauvaise car c’est un point de faiblesse pour la croissance économique mondiale et pour l’inflation dans la mesure où cela va encore peser sur les contraintes de la chaîne pour l’approvisionnement », a ajouté M. O’Hare.

Apple perdait 1,40% à 152,55 dollars alors qu’un de ses fournisseurs, Foxconn, a dû suspendre ses opérations à Shenzhen.

Les rendements sur le marché obligataire se tendaient fortement tandis que les investisseurs s’attendent à ce que la banque centrale us (Fed) commence un cycle de hausses des taux dès mercredi à l’issue pour l’une réunion de travail monétaire de deux jours.

Les taux sur les bons du Trésor à dix ans grimpaient à 2,09%, un précédemment à compter de juillet 2019.

vmt/juj/bt

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *