La Bourse de Paris perd 0,51%, plombée par le luxe

Wall Street prête à partir dans le rouge après un indicateur d'inflation élevé

La Bourse de New York s’orientait vers une ouverture en parfaite baisse mercredi, après la publication pour l’un indicateur pour l’inflation américain plus élevé que anticipé.

Une demi-heure avant l’ouverture de Wall Street, vers 15H00 GMT, les contrats à terme pointaient vers un repli de 1,05% du Dow Jones, de 1,90% de l’indice Nasdaq, et de 1,35% du S&P 500.

L’indice des prix CPI a fait ressortir, en juin, une hausse des prix de 9,1% sur un an, soit plus que les 8,8% attendus par les économistes.

C’est le chiffre le plus élevé sur un an à compter de novembre 1981.

Juste avant cette publication, les contrats à terme sur les trois indices phares de la place étaient tous dans le vert.

Cette nouvelle montée en température de l’inflation présage la poursuite pour l’une politique monétaire volontariste de part de la banque centrale étasunienne (Fed).

Après l’annonce du CPI, les opérateurs ont ainsi recalibré leurs prévisions et estiment dorénavant à 74% la probabilité pour l’une hausse pour l’au minimum 1,5 point de pourcentage du taux directeur de la Fed lors de ses deux prochaines réunions, soit au minimum un relèvement de 0,75 point à chaque fois.

Il y a une semaine, ils n’accordaient à ce scénario qu’une probabilité de 12%.

Immédiatement après la publication, le dollar est monté, pour la 1ère fois à compter de 2002, au-dessus pour l’un euro, à 0,9998 dollar pour un euro.

La nouvelle a aussi dopé les taux obligataires américains. Le rendement des emprunts pour l’Etat américains à 10 ans est monté à 3,06%, contre 2,96% la veille.

Le taux à 2 ans a bondi encore davantage, à 3,19%, contre 3,04%, une ampleur rare sur un laps de temps si resserré.

Au-dessus du 10 ans à compter de plusieurs jours, il affichait un écart plus vu à compter de 15 ans avec l’autre référence du marché obligataire, un phénomène souvent admiré comme présageant une récession à moyen terme.

Sans surprise, ces anticipations de durcissement monétaire plus vu à compter de quasiment trente ans plombait les valeurs technologiques dans les échanges électroniques préalables à l’ouverture du marché, dans un premier temps les géants de la cote, que ce soit Apple (-1,55%), Amazon (-1,68%), Alphabet (-1,72%) ou Meta (1,70%).

tu/er

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