(AOF) – Les marchés actions européens ont terminé en baisse. La journée aura été marquée par la publication d’un rapport américain sur l’emploi bien meilleur que anticipé pour juillet. S’il s’agit d’une bonne nouvelle pour l’économie us, il renforce aussi les anticipations pour l’une politique monétaire de la Fed forcément agressive. Du arôme des valeurs, et tandis que le bal des résultats arrive à son terme, certaines ont tiré leur épingle du jeu comme Crédit Agricole. Le CAC 40 a cédé de 0,63 % à 6472 points, réduisant ses gains sur la semaine à 0,71%. L’EuroStoxx 50 a perdu 0,80 % à 3731,22 points.
A la Bourse de Milan, le fabricant de pneumatiques italien
Pirelli
(+4,37% à 4,42 euros, soit la seconde plus forte hausse de la Bourse de Milan) a publié au seconde trimestre 2022, un bénéfice net en hausse de 37,8% à 123,2 centaines de milliers pour l’euros, contre 89,4 centaines de milliers au deuxième trimestre 2021. Son chiffre pour l’affaires est en progression de 26,9% à 1,67 milliards pour l’euros par rapport au seconde trimestre 2021. La croissance organique est ressortie à 19,8% et la croissance hors effet de change, à 7,1%.
A Paris,
Rothschild & Co
a chuté de 5,18 % à 34,75 euros, soit la seconde plus mauvaise performance du marché SRD au lendemain de l’annonce de résultats en parfaite baisse au premier semestre. Le groupe financier a enregistré un recul de 19% de son résultat avant impôt à 414 centaines de milliers d’euros pour des revenus en hausse de 2% à 1,38 milliard. L’activité d’investissement et de dette privée (Merchant Banking) a pesé sur les comptes de Rothschild & Co du fait de la chute de 34,6% à 121 centaines de milliers d’euros de son résultat imposable.
Déjà à la fête hier, l’action
Crédit Agricole
(+1,98 % à 9,73 euros) poursuit sa belle mobile, le groupe bancaire ayant dévoilé une performance meilleure qu’attendu au seconde trimestre. Cette période est marquée par une activité record dans la Banque de financement et pour l’investissement, soutenue par les métiers de taux, crédit, changes et matières premières.
Les chiffres macroéconomiques de la journée
La France a enregistré un déficit commercial de 13,07 milliards pour l’euros en juin après – 12,9 milliards pour l’euros en mai, ont annoncé les Douanes. Il était attendu à – 12,56 milliards pour l’euros. À partir de le début de l’année 2022, la hausse des importations, comme celle des exportations continue d’être avant tout tirée par celle des prix.
En juin 2022, la réalisation a augmenté de nouveau dans l’industrie manufacturière (+1,2 % après +1,0 %) comme dans l’ensemble de l’industrie (+1,4 % après +0,2 %, chiffre relevé de stable), a spécifié l’Insee. La réalisation industrielle était demandée en recul de 0,2%.
Les Etats-Unis ont créé 528 000 postes en juillet contre 250 000 attendus. Les chiffres de mai et de juin ont été révisés de 384 000 et 372 000 à respectivement 386 000 et 398 000. Le taux de chômage a reculé à 3,5%, alors qu’il était attendu stable à 3,6%. Le indemnité horaire moyen a augmenté de +0,5% en juillet, à confronter avec un consensus de +0,3%.
A la clôture, l’euro perd 0,84% à 1,0165 dollar.
