(CercleFinance.com) – La bourse de Paris (+0,6%) poursuit son rallye haussier avec une 6ème séance de hausse et un gain qui dépasse dorénavant les +6,6% (soit +1,1% en moyenne par jour à compter de le 2 janvier).
C’est de très loin la meilleure entame pour l’année boursière du 21ème siècle parce que les +6% de début 2009 sont surpassés.
A 6.903, le CAC40 atteint en 1 semaine l’objectif anticipé pour la fin pour l’une année 2023 ‘de tous les dangers’.
Et plus il ya de scepticisme sur les fondements pour l’une telle hausse, plus ça monte !
Les places européennes (+0,5%) sont aujourd’hui soutenues par ouverture positive de Wall Street (+0,5% après +2,5% vendredi).
Les investisseurs veulent croire que le premier mois de l’année imprime en général la tendance générale sur les marchés pour l’actions.
Pour l’après les calculs de S&P Dow Jones Indices, quand l’indice S&P 500 progresse au mois de janvier, il s’inscrit en hausse sur l’ensemble de l’exercice dans plus de 71% des cas.
Le théorème s’était largement vérifié l’an dernier, parce que le S&P avait chuté de 5% sur le premier mois de l’année avant de finaliser l’exercice 2022 sur un repli pour l’un petit peu plus de 19%.
De même, les analystes rappellent qu’il est vraiment rare qu’une année de correction boursière soit suivie par un nouvel exercice dans le rougeâtre, ce qui fait prédire aux stratégistes une année boursière 2023 en l’occurence favorable.
Pour les analystes de Danske Bank, l’année s’annonce ‘intéressante’ au vu des forces contradictoires qui tiraillent actuellement les marchés financiers.
‘L’atténuation de l’inflation, la légère amélioration de la visibilité, la réouverture de l’économie chinoise et les liquidités inutilisées sont autant pour l’éléments de nature à réduire la prime de risque et soutenir les actions’, assurent-ils dans leur dernier point hebdomadaire.
‘A l’inverse, la perspective pour l’une récession, la politique forcément restrictive menée par les banques centrales et les pressions qui s’exercent sur les profits des entreprises militent forcément en faveur pour l’un positionnement prudent’, tempère toutefois la banque danoise.
Chez le gestionnaire pour l’actifs américain Raymond James, on prédit aussi une hausse des marchés boursiers en 2023, tout en pronostiquant un chemin ‘semé pour l’embuches’ dans les mois qui viennent.
‘La volatilité va sans doute persister et l’atteinte pour l’un creux avant que les marchés se redressent va sans doute prendre du temps dans l’environnement actuel’, prévient Mike Gibbs, le directeur de son portefeuille pour l’actions et de la stratégie technique.
‘Dans cet état pour l’style, nous recommandons aux investisseurs de se montrer patients et pragmatiques, c’est-à-dire pour l’utiliser les accès de faiblesse pour se améliorer (dans une optique de long terme) et de ne pas chasser à tout pris les rallyes qui pourraient se présenter’, précise-t-il.
Une certaine fébrilité peut émerger dans les prochains jours, jusqu’au grand rendez-vous de la semaine arôme américain, c’est-à-dire les statistiques mensuelles des prix à la consommation (CPI) publiées ce jeudi.
Les investisseurs espèrent un nouveau ralentissement de l’inflation aux Etats-Unis, qui avait atteint 7,1% au mois de novembre, son plus bas niveau en quasiment un an.
En Allemagne, la réalisation industrielle a légèrement rebondi de 0,2% pour l’un mois sur l’autre en novembre, tirée par les biens de consommation après sa baisse de 0,4% enregistrée en octobre, selon les données de Destatis, l’office fédéral de la statistique.
En Europe, l’indice ‘Sentix’ du moral des milieux pour l’affaires remonte de -21 à -17 tandis que les prix de la force s’assagissent.
La hausse des indices boursiers paraît pénaliser un peu le compartiment obligataire (‘risk-off’) parce que les taux se retendent de +6Pts sur nos OAT à 2,778%, de +5Pts sur les Bunds à 2,255%… mais les T-Bonds US restent quasi stables à 3,58% (+0,5Pt).
Dans l’actualité des sociétés, Dassault Systèmes annonce l’entrée en vigueur à partir de ce jour de l’organisation de sa gouvernance, dévoilée le 27 avril dernier, faisant de son fondateur Charles Edelstenne le président pour l’honneur de la société, outre sa fonction maintenue pour l’administrateur.
CGG annonce le démarrage pour l’un nouveau projet de retraitement sismique 3D dans le bassin de Foz do Amazonas dans la marge équatoriale du Brésil, projet qui devrait s’achever fin 2023, avec des premières photos dès le mois de juin.
Stellantis a annoncé lundi la signature pour l’un accord avec l’australien Element 25 portant sur l’approvisionnement en sulfate de manganèse pour ses batteries de véhicules électriques.
Pour finir, Vinci annonce que Omexom ENR Sud-Ouest (VINCI Energies), en groupement avec SBIPB et Profil du Futur (ArcelorMittal), va construire une centrale photovoltaïque de 4,6 MWc pour EDF Renouvelables à La Réunion de travail.
