La Bourse de Paris perd 0,51%, plombée par le luxe

La Bourse de Paris confirme sa reprise et dépasse largement les 6.900 points

La Bourse de Paris évoluait en hausse de 1,35% dans les premiers échanges mardi, dépassant largement les 6.900 points, son précédemment niveau à compter de la chute du 26 novembre provoquée par la découverte du variant Omicron.

L’indice vedette CAC 40 progressait de 92,47 points à 6.958,25 points vers 09H20. Lundi, il avait déjà avancé de 1,48%.

Dans les salles de marchés en ce début de semaine, « on n’a plus crainte du variant Omicron », résume Christian Parisot, directeur de la recherche du courtier Aurel BGC. En conséquence, les investisseurs anticipent de nouveau « la poursuite pour l’une croissance solide ».

La cote parisienne continue de profiter de l’espoir que le variant Omicron soit moins dangereux que les craintes initiales, malgré sa plus forte contagiosité. Cela permettrait pour l’éviter des mesures de restrictions sanitaires drastiques et leurs conséquences sur l’activité économique.

Si davantage de données scientifiques sont nécessaires, les investisseurs reviennent donc vers les actifs plus risqués, comme les marchés actions qui évoluent en montagne russe à compter de près de deux semaines.

« Il demeure encore beaucoup plus de interrogations que de réponses autour de ce variant et des informations, dans certains cas contradictoires, pourraient venir s’ajouter au fur et à mesure des jours », nuancent toutefois les économistes de Saxo Banque.

Les investisseurs ont aussi bien accueilli les mesures monétaires et politiques en Chine, visant à contenir les risques des géants de l’immobilier croulant sous les dettes, comme Evergrande.

Le groupe, dont la dette atteint quelque 260 milliards pour l’euros, a annoncé lundi soir la création pour l’un « comité de gestion des risques » auquel siégeront cinq responsables pour l’entreprises publiques — et de ce fait indirectement l’Etat.

Pékin a aussi abaissé lundi le taux de réserve obligatoire des banques avec l’objectif de les encourager à accorder davantage de crédits, à des conditions plus favorables, aux entreprises.

« Qui doutait réellement que Pekin laisserait tomber le domaine immobilier et celui de l’habitation? », fait mine de s’interroger Tangi Le Liboux, analyste pour l’Aurel BCG.

Les investisseurs prendront connaissance mardi de la croissance économique au 3ème trimestre en zone euro et de l’indice ZEW du climat des affaires en Allemagne.

En France, le déficit commercial s’est dégradé encore en octobre, à 7,5 milliards pour l’euros, lesté par les prix des matières premières.

Le luxe bien orienté

Les valeurs du luxe, poids lourd de la cote, étaient au sommet de l’indice parisien, tandis que les importations en Chine, un de leurs principaux marchés, ont nettement augmenté en novembre, selon des chiffres publiés mardi.

LVMH gagnait 2,65% à 708,40 euros, Hermès 2,76% à 1.602 euros et Kering 2,23% à 710,80 euros.

Verallia ne convainc pas

Le groupe pour l’emballages en verre a annoncé lundi la mise en place pour l’une nouvelle structure de gouvernance à partir de mai 2022, avec dissociation des fonctionnalités de directeur général et de président occupées conjointement par Michel Giannuzzi à compter de cinq ans. Il perdait 2,18% à 29,64 euros.

Du bon pour le tourisme

Le n° un européen des résidences de loisirs Pierre et Vacances-Center Parcs a annoncé lundi soir l’entrée en vigueur immédiate de la proposition améliorée faite à ses propriétaires bailleurs, lesquels ont été 80% à donner leur accord. Il progressait de 2,39% à 6,86 euros.

De son arôme, la Compagnie des Alpes, leader mondial de l’exploitation des domaines skiables, a creusé sa perte en 2020/2021 mais le nouvel exercice « a débuté sous de très bons auspices » selon la direction. Le titre prenait 2,17% à 13,20 euros.

fs/pn/spi

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