CAC40 : encore en repli de -0,4% pour ces '3 sorcières'

La Bourse de Paris préserve ses gains de la semaine

La Bourse de Paris a achevé en léger repli de 0,22% jeudi, après un début pour l’année en fanfare, simplement perturbée par les données économiques américaines laissant augurer un resserrement monétaire encore important en 2023.

L’indice vedette CAC 40 a reculé de 14,93 points, à 6.761,50 points. Sur les 4 premières séances de l’année, il progresse de 4,44%.

La cote parisienne avait ouvert en baisse, des investisseurs récupérant leurs bénéfices après le bond de 2,30% mercredi, avant de tourner autour de l’équilibre en seconde partie de séance.

Les données ont, une fois de plus, été très robustes: les employeurs privés aux Etats-Unis ont créé en décembre beaucoup plus pour l’emplois qu’attendu, malgré le ralentissement de l’activité économique provoqué par la banque centrale us (Fed) et ses hausses de taux pour lutter contre une inflation qui a atteint des niveaux inédits à compter de 40 ans.

Publié mercredi, le compte-rendu de la dernière réunion de travail de politique monétaire de la Réserve fédérale (Fed), tenue mi-décembre, a mis en lumière que « l’emploi reste l’indicateur de plus important » pour la Fed, selon Nicolas Leprince, gérant pour l’Edmond de Rothschild AM.

Aucun des responsables de l’institution n’a estimé possible une décision de baisse des taux directeurs en 2023, mais sur ce point « le marché ne croit pas à la Fed », et pense qu’elle commencera à baisser les taux légèrement pendant le seconde semestre, accentue M. Leprince.

Vendredi, le gros morceau sera le rapport officiel de l’emploi aux Etats-Unis.

Mais le CAC 40 se dévoile beaucoup plus mobile que la Bourse de New York à compter de le début de l’année, où les trois principaux indices new-yorkais ont perdu du terrain après avoir rencontré l’an dernier leur pire performance à compter de 2008.

« L’Europe, via ses exportations, est plus sensible à la Chine », et réagit donc davantage aux signaux de réouverture de l’économie, « convaincants » malgré l’explosion des cas de contamination au Covid-19 dans le pays, poursuit le gérant.

Les matières premières de l’avant

Les investisseurs se sont tournés vers les valeurs pétrolières, tout particulièrement Technip Energies (+3,43% à 15,70 euros). Ce fournisseur de envies et services dans la force a annoncé jeudi le prolongement de cinq ans pour l’un contrat au Koweit.

CGG (+6,88% à 0,65 euro) et Vallourec (+2,59% à 11,91 euros) ont aussi monté, de même que les minières ArcelorMittal (+3,10% à 26,48 euros), Aperam (+2,49% à 32,13 euros) et Eramet (+2,37% à 82,20 euros).

Interparfums le nez en l’aspect

Le groupe Interparfums (+4,48% à 60,60 euros) a relevé pour la 4ème fois ses objectifs 2022, tablant sur une hausse de « plus de 25% » de son chiffre pour l’affaires sur un an et une meilleure rentabilité, tout en affichant la prudence pour 2023.

La santé toussote

Les entreprises de la santé ont été en repli après une dégradation du domaine par les analystes de Jefferies dans une note, avec Sanofi (-2,08% à 90,35 euros) et Eurofins Scientific (-2,82% à 66,14 euros) sur le CAC 40, ou Ipsen (-3,27% à 100,50 euros), Euroapi (-2,91% à 14,02 euros) ou aussi BioMérieux (-2,17% à 96,38 euros) sur l’indice élargi SBF 120.

Redémarrage lent pour Trigano

Le fabricant de véhicules de loisirs et camping-cars Trigano a reculé de 4,60%, à 120,40 euros, après que les résultats de son premier trimestre 2022/2023 ont été mal accueillis par les investisseurs. Parmi ceux-ci, le cabinet Kepler Chevreux a abaissé la recommandation de sa note. Le chiffre pour l’affaires de Trigano est un peu inférieur à celui de la même période l’an passé, qui s’était conclue sur un bénéfice record. C’est la seconde pire performance de la semaine sur le SBF 120.

fs/jvi/er

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