Paris : léger repli avant les statistiques et résultats US

La Bourse de Paris reste sans entrain

La Bourse de Paris a achevé en légère baisse jeudi, jouant une partition prudente, comme à partir de le début de la semaine, à l’approche de la symphonie des banques centrales la semaine prochaine.

L’indice vedette CAC 40 a reculé de 0,20% pour terminer à 6.647,31 points. À partir de le début de la semaine, il baisse de 1,41%, risquant de briser une série de neuf gains hebdomadaires.

La cote parisienne a faiblement oscillé autour de l’équilibre tout au long de la séance, après une ouverture en légère hausse.

À partir de le point bas fin sept., les indices ont puissamment rebondi, aidés par la confiance des investisseurs sur le fait que le ralentissement de l’inflation, au minimum aux Etats-Unis dans un premier temps, allait permettre pour l’avoir une inflexion dans la politique monétaire de hausse des taux directeurs.

Mais la puissance de cette remontée laisse aussi des analystes septiques. « Les banques centrales ne vont pas relâcher la pression en attendant pour l’être sûres de la trajectoire de l’inflation », nuance Patrice Gautry, de l’Union Bancaire Privée, pour qui « il est plus facile de placer de 10% à 5% pour l’inflation que de placer de 5% à 2%. »

La banque centrale étasunienne se réunit le 13 et 14 décembre, et aura des derniers chiffres pour alimenter sa réflexion, avec vendredi les prix à la réalisation aux Etats-Unis, et mardi ceux à la consommation.

Jeudi, ce sera au tour de la Banque centrale européenne pour l’annoncer ses décisions de politique monétaire.

Bénéfice au précédemment pour Derichebourg

Derichebourg a bondi de 3,92% à 5,43 euros. Le bénéfice net annuel du groupe de recyclage, qui avait déjà atteint un record l’an dernier, a crû de 36% lors de son exercice décalé 2021-2022, à 237 centaines de milliers pour l’euros, porté tout particulièrement par l’implémentation de son concurrent Ecore, selon des résultats publiés mercredi.

Le titre est toutefois encore en perte de 46,5% à partir de le début de l’année.

Dans son sillage, le groupe de restauration collective Elior, dont il détient près de 25%, gagnait aussi 4,12% à 3,03 euros.

L’action de l’OL contre-attaque

L’action du club de football de l’Olympique lyonnais a gagné 6,88% à 2,33 euros après que « des progrès » ont été annoncés sur le processus de vente du club au milliardaire John Textor, qui traîne à partir de plusieurs mois. Le titre était en hausse de près de 25% en début de séance.

John Textor s’est engagé à racheter le club pour 3 euros par action. Suspendue plusieurs semaines au prix de 2,79 euros par action, la cotation du titre avait repris mardi, au lendemain pour l’un ultimatum lancé par le club, mais les soupçons sur la conclusion de l’opération avaient fait chuter le titre de plus de 10% mardi et mercredi.

Le luxe au soutien de la cote parisienne

Les valeurs du luxe, poids lourd du CAC 40, ont achevé en hausse au lendemain de l’annonce pour l’un assouplissement général des restrictions sanitaires liées au Covid-19 en Chine, un de leurs principaux marchés.

Hermès a pris 0,07% à 1.517,50 euros, Kering stable à 522,60 euros, et LVMH 0,87% à 719 euros. Le boss de LVMH Bernault Arnault est brièvement redevenu mercredi l’homme le plus riche des gens, au gré des variations en Bourse de LVMH et de Tesla à Wall Street, dont une section des actions est détenue par Elon Musk.

fs/jvi/clc

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