L'inflation ravive l'aversion au risque sur les actions

L'inflation ravive l'aversion au risque sur les actions

LES BOURSES EUROPEENNES, A L'EXCEPTION DE LONDRES, ONT TERMINE EN BAISSE VENDREDILES BOURSES EUROPEENNES, A L’EXCEPTION DE LONDRES, ONT TERMINE EN BAISSE VENDREDI

par Claude Chendjou

PARIS (Reuters) – Les Bourses européennes, à l’exception de Londres, ont achevé en baisse vendredi et Wall Street évoluait aussi dans le de couleur rouge dans un contexte pour l’aversion au risque reliée à l’inflation et aux craintes pour l’une récession après la publication des prix mensuels à la réalisation en Allemagne et les déclarations de plusieurs responsables de la Réserve fédérale us (Fed) sur la nécessité pour l’une hausse des taux pour l’avantage.

À Paris, le CAC 40 a fini sur une perte de 0,94% à 6.495,83 points. Le Footsie britannique a revanche progressé de 0,11%. Le Dax allemand a perdu 1,12%.

L’indice EuroStoxx 50 a reflué de 1,25%, le FTSEurofirst 300 de 0,7% et le Stoxx 600 de 0,77%.

Sur l’ensemble de la semaine, l’indice parisien a accusé un repli de 0,88% et le Stoxx 600 paneuropéen une baisse de 0,80%.

La prudence a dominé les échanges en Bourse en réaction à la publication des données sur les prix à la réalisation en Allemagne en juillet, qui ont affiché des hausses record en rythme mensuel (+5,3%) et annuel (+37,2%), suggérant la persistance pour l’une inflation forte tandis que les tarifs du gaz naturel évoluent à des niveaux élevés (247 euros le mégawattheure).

Dans son rapport mensuel, le ministère allemand des Finances a estimé vendredi que les perspectives économiques du pays étaient maintenant noires.

Aux Etats-Unis, plusieurs responsables de la Fed, comme James Bullard, Mary Daly ou bien encore Esther George, ont ravivé les craintes pour l’un plongeon de l’économie en récession en se déclarant favorables à une forte hausse des taux en sept. tandis que le coût du crédit a déjà augmenté de 225 points de base au total à compter de mars.

« Quand les collaborateurs du marché commenceront à rentrer de leurs vacances et à repérer en arrière (…) ils constateront que les banques centrales sont encore loin pour l’avoir atteint leurs objectifs de maîtrise de l’inflation », écrivent dans une note les stratèges pour l’ING.

« Cela signifie donc la poursuite du rapport de puissance entre les anticipations de resserrement de la banque centrale et les craintes de récession. »

Dans ce contexte, l’intervention la semaine prochaine de Jerome Powell, le président de la Fed, lors de la conférence annuelle des banquiers centraux à Jackson Hole, est spécialement demandée.

VALEURS EN EUROPE

Sur le plan sectoriel en Europe, les compartiments défensifs de la santé (+0,79%) et de l’alimentation et des boissons (+0,38%) ont résisté à la tendance baissière, mais les secteurs sensibles à la conjoncture économique comme le tourisme (-3,03%) et l’automobile (-2,8%) ont accusé parmi les plus importants replis.

Renault a abandonné 3,07% et Stellantis 2,94%, mais Sodexo (-1,2855%) a pâti de l’abaissement de la recommandation de Jefferies à « conserver » sur la valeur.

Ailleurs en Europe, Just Eat Takeaway s’est envolé de 25,75% après l’annonce de la cession de sa participation dans iFood à Prosus (-1,32%).

A WALL STREET

Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones reculait de 0,78%, le Standard & Poor’s 500 de 1,18% et le Nasdaq de 1,85%, dans un contexte de prises de bénéfices et pour l’absence pour l’appétit pour le risque sur fond pour l’anticipation de remontée des taux.

Le compartiment des nouvelles nouveautés, sensible à l’évolution du coût du crédit, refluait de 1,58%, avec tout particulièrement Amazon(-2,56%) et Alphabet (-1,98%).

Arôme résultats pour l’entreprises, Deere (-0,79%) était dans le de couleur rouge après l’abaissement par le premier constructeur mondial pour l’engins agricoles de sa prévision de bénéfice annuel, mais Foot Locker bondissait de 22,29% à la faveur de trimestriels meilleurs que anticipé et de l’annonce de la nomination de l’ancienne directrice pour l’Ulta Beauty Mary Dillon au poste de directrice générale du groupe.

TAUX

Les rendements obligataires en Europe ont été tirés par la publication des prix à la réalisation en Allemagne, considérés comme un indicateur avancé pour l’inflation. Celui du Bund à dix ans, référence pour la zone euro, a pris plus de 13 points de base, à 1,229%, au un peu avant à compter de un mois, dans la crainte pour l’une stagflation en Europe, selon Viraj Patel, stratège macroéconomique chez Vanda Research.

Le rendement des bons du Trésor américain à dix ans avance pour sa part de 11 points à 2,992%, aussi à un pic pour l’un mois, soutenu par les dernières déclarations des responsables de la Fed.

CHANGES

Aux changes, le dollar monte de 0,56% face à un panier de devises de référence, après avoir touché en séance un sommet de cinq semaines, s’acheminant vers sa meilleure performance hebdomadaire à compter de avril 2020. L’euro, en repli de 0,44%, se traite à 1,0044 dollar, au plus bas à compter de plus pour l’un mois.

La bouqin sterling, en passe pour l’enregistrer sa plus forte baisse hebdomadaire face au dollar à compter de sept. 2020, n’a pas profité de l’annonce pour l’une hausse inattendue des ventes au détail au Royaume-Uni en juillet..

PÉTROLE

Les cours pétroliers sont volatils après deux séances consécutives de hausse: le baril de Brent gagne 0,98% à 97,54 dollars et celui du brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 1,36% à 91,73 dollars.

(Certaines données peuvent accuser un léger décalage)

(Rédigé par Claude Chendjou, édité par Matthieu Protard)

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