La Bourse de New York qui avait ouvert en parfaite baisse vendredi, sur le point de conclure une mauvaise semaine pour les indices, évoluait en ordre dispersé après la publication pour l’un indice de confiance des consommateurs un peu meilleur.
Le Dow Jones grappillait 0,24% et le S&P 500 0,07% à 15H15 GMT. Le Nasdaq, à dominante technologique, qui cédait plus de 1% à l’ouverture, ne lâchait plus que 0,35%.
Avant l’ouverture, les indices étaient sur la voie pour l’accuser leur pire semaine à partir de décembre avec une perte hebdomadaire de 0,70% pour l’indice des valeurs vedettes, de 1,8% pour le Nasdaq et de 1,3% pour le S&P 500.
Jeudi, se focalisant à nouveau sur la Fed et la trajectoire que la banque centrale va donner aux taux pour l’but, Wall Street avait tenté en vain un rebond.
Face à une remontée des rendements obligataires, le Dow Jones avait au final cédé jeudi 0,73% à 33.699,88 points. Le Nasdaq, à dominante technologique, avait lâché 1,02% à 11.789,58 points et le S&P 500 0,88% à 4.081,50 points.
« Plusieurs facteurs à la baisse interviennent ce matin », a détaillée Patrick O’Hare de Briefing.com.
L’analyste citait « une certaine faiblesse des mégacapitalisations de la tech, un sursaut des prix du pétrole après l’annonce des coupes de production russes et sans doute un peu pour l’hésitation de la part des investisseurs qui attendent de voir si le S&P 500 va montrer de la résilience cette saison ».
Pour les experts de Schwab, « les investisseurs essayaient de naviguer à travers une série de résultats mitigés ».
C’était le cas pour l’Expedia et de Lyft qui ont fait part de résultats en-deçà des attentes.
L’action du site de voyages chutait de 7,15% après que la compagnie a enregistré un chiffre pour l’affaires et résultat trimestriels bien en dessous des prévisions, tout particulièrement handicapé par les conditions climatiques et le chaos qu’ont rencontré les compagnies aériennes en fin pour l’année. Mais Expedia a assuré que la demande rebondissait pour 2023.
Le titre du loueur de voitures avec chauffeur Lyft était puni (-33,68% à 10,76 dollars) après avoir livré des prévisions moroses avec un chiffre pour l’affaires de 975 centaines de milliers de dollars pour le premier trimestre quand les analystes attendaient 1,09 milliard.
Les investisseurs ont été surpris par le contraste avec son rival Uber (-2,60%), qui est davantage tourné vers l’international et qui a affiché le meilleur trimestre de ses épisodes.
Le groupe de paiements électroniques Paypal (+4,42%) est parvenu à dégager un résultat par action supérieur aux attentes en dépit pour l’une baisse du volume des transactions qu’il a traitées. Le groupe a légèrement relevé jeudi soir ses prévisions pour le prochain trimestre.
L’indice de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan, publié à 15H00 GMT, s’est avéré, pour sa 1ère estimation de février, meilleur que anticipé à 66,4 contre 64,9 en janvier et 65 anticipé.
L’attitude des ménages « reste mitigée », notait toutefois l’économiste de l’enquête, soulignant que l’inflation continue de peser sur le moral des consommateurs et que des inquiétudes pointent sur l’emploi. Mais le baromètre est de 6% au dessus de ce qu’il était l’an dernier à la même époque.
Sur les onze secteurs du S&P, 4 seulement étaient dans le vert, à débuter par celui de la force tandis que les prix du brut augmentaient de plus de 1% après que Moscou a annoncé réduire « de plein gré » en mars sa production de 500.000 barils par jour (5% de son flux quotidien).
Sur le marché obligataire, les rendements sur les taux à dix ans grimpaient à 3,69% contre 3,65% la veille, les investisseurs se préparant à la publication pour l’un nouvel indice pour l’inflation étasunienne en début de semaine prochaine.
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