La Bourse de Paris perd 0,51%, plombée par le luxe

Wall Street ouvre, prudente, en ordre dispersé après la hausse de la veille

La Bourse de New York, peu après l’ouverture, évoluait en ordre dispersé mercredi au lendemain pour l’une forte hausse, les investisseurs étant refroidis par de nouvelles frappes russes en Ukraine et par la volonté de l’Europe de réduire sa consommation pour l’énergie.

Vers 14H10 GMT, l’indice Dow Jones perdait 0,42%, le Nasdaq avançait de 0,49% et le S&P 500 baissait 0,18%.

Mardi, portés par les résultats de sociétés et un dollar en repli, l’indice Dow Jones avait gagné 2,43% à 31.827,05 points, le Nasdaq, à forte coloration technologique, 3,11% à 11.713,15 points, et le S&P 500 2,76% à 3.936,69 points.

Wall Street se développe « de façon contenue en début de séance dans la foulée des gains importants de la veille, les marchés digérant la saison des résultats du seconde trimestre », indiquaient les analystes de Schwab dans une note.

« L’ouverture est un peu faible », commentait de son arôme Peter Cardillo de Spartan Capital pour l’AFP. « Je pense que la nouvelle que les forces russes bombardent l’est et le sud de l’Ukraine incite les investisseurs à être un peu prudents et à tirer profit du bond de la veille », indiquait-t-il, tout en croyant à une clôture en hausse.

« Le fait que l’Union européenne essaye pour l’encourager une réduction de 15% de sa consommation pour l’énergie pèse aussi sur le domaine énergétique », soulignait l’analyste.

Bruxelles a en effet proposé mercredi un plan visant à réduire de 15% la demande européenne de gaz pour surmonter la chute des livraisons russes.

Le domaine énergétique perdait 1,37%, dans la même mesure que le repli du prix du baril. Occidental Petroleum lâchait 1,72% tout comme Schlumberger.

L’immobilier continuait pour l’être au centre de l’attention des investisseurs tandis que les reventes de logements ont chuté en juin de 5,4%, largement plus que ne le prévoyaient les analystes.

Ce mauvais chiffre intervient après une chute drastique des mises en chantier de logements en juin annoncée la veille, sans compter une demande des prêts immobiliers en recul de 6% la semaine dernière, à un plus bas en 22 ans.

Au rang des résultats de sociétés, sont attendus tout particulièrement Tesla (-0,53%) et United Airlines (-0,27%) après la clôture.

« Jusqu’à présent, ils ont été à peu près corrects quoiqu’un peu mitigés », jugeait Peter Cardillo.

Netflix, qui a annoncé mardi après la clôture des résultats meilleurs que anticipé avec une moindre perte pour l’abonnés qu’attendu, progressait légèrement de 1%, ne parvenant pas à maintenir l’élan de la veille observé dans les échanges électroniques pour l’après fermeture (+8%).

Sur le marché obligataire, les taux sur les bons du Trésor à 10 ans s’affichaient à 2,98% contre 3,02% en fin de journée la veille, forcément légèrement inférieurs aux taux à deux ans (3,02%).

vmt/cco

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