La clôture positive en Europe limite le repli hebdomadaire

La clôture positive en Europe limite le repli hebdomadaire

LES BOURSES EUROPÉENNES TERMINENT EN HAUSSELES BOURSES EUROPÉENNES TERMINENT EN HAUSSE

PARIS (Reuters) – Les Bourses européennes, qui cédaient encore du terrain en début pour l’après-midi, ont achevé en hausse vendredi en profitant du rebond de Wall Street, ce qui leur permet de réduire un peu leurs pertes hebdomadaires quand bien même la poussée pour l’aversion au risque qui a dominé la semaine est loin pour l’être terminée.

À Paris, le CAC 40 a fini la journée sur un gain de 0,31% (20,22 points) à 6.626,11 points après être revenu en matinée à 6.567,93.

A Londres, le FTSE 100 a progressé de 0,38% et à Francfort, le Dax a pris 0,27%. L’indice EuroStoxx 50 affiche en clôture une hausse de 0,55%, le FTSEurofirst 300 de 0,32% et le Stoxx 600 de 0,33%.

Au moment de la clôture en Europe, Wall Street amplifiait son rebond, le Dow Jones s’adjugeant 0,5%, le Standard & Poor’s 500 0,59% et le Nasdaq Composite 0,83%. Le domaine américain des hautes nouveautés prenait alors près de 1%.

Les actions américaines effacent ainsi une bonne partie des pertes subies à compter de vendredi dernier en réaction à des indicateurs économiques inférieurs aux attentes aux Etats-Unis et ensuite en Chine, à la multiplication des restrictions sanitaires face à la propagation du variant Delta du coronavirus et à la perspective aujourd’hui parfaite pour l’un resserrement de la politique monétaire de la Réserve fédérale.

En Europe, le Stoxx 600 et le CAC 40 accusent sur l’ensemble de la semaine des replis respectifs de 1,48% et 3,94%, le plus marqué à compter de février pour l’indice européen mais à compter de octobre pour la place parisienne, qui a tout particulièrement souffert du passage à vide des valeurs du luxe.

« Les craintes liées au COVID, à la croissance et aux politiques monétaires refont surface juste au moment où le catalyseur positif des bons résultats est derrière nous et où les facteurs techniques sont défavorables », résument les responsables de la stratégie actions de Barclays dans une note.

« Mais nous pensons que la résilience de la croissance et le facteur liquidité l’emporteront à moyen terme », ajoutent-ils.

La semaine à venir sera animée parmi d’autres choses par les premiers résultats des enquêtes PMI pour l’IHS Markit sur l’activité du domaine privé et ensuite par le séminaire de banquiers centraux de Jackson Hole, lors duquel le président de la Fed, Jerome Powell, devrait s’manifester sur la solidité de la reprise et l’évolution à venir du soutien apporté aux marchés.

Sur ce dernier point, Robert Kaplan, le président de la Fed de Dallas, a quelque peu rassuré ce vendredi en expliquant que l’impact du variant Delta sur la croissance nord-américaine peut le conduire à revoir sa position sur la stratégie monétaire.

VALEURS

La plus forte hausse sectorielle de la journée en Europe est pour le compartiment de la distribution, dont l’indice Stoxx a pris 1,24%, tiré par un bond de 14,09% du britannique Marks & Spencer après le relèvement de sa prévision de bénéfice annuel.

Son concurrent Morrisons (+4,23%) a lui bénéficié du feu vert offert par son conseil pour l’administration à l’offre de rachat soumise par le fonds américain Clayton, Dubilier & Rice.

A la baisse, Pernod Ricard et Rémy Cointreau ont cédé respectivement 1,1% et 0,66% dans le sillage des producteurs chinois de spiritueux, dont l’indice de référence a chuté de 6,94% sur des craintes de durcissement de la réglementation du domaine.

CHANGES

L’aversion au risque nourrie par la situation sanitaire et les perspectives pour l’évolution de la politique monétaire nord-américaine continue de disposer au dollar, qui a atteint son précédemment niveau à compter de début novembre face à un panier de référence.

L’euro, lui, reprend un peu de terrain face au billet vert à 1,1682 après être tombé jeudi à 1,1665 mais accuse une baisse de près de 1% sur l’ensemble de la semaine.

TAUX

La séance est calme sur les marchés obligataires européens, les rendements de référence ayant achevé la journée quasi stables après de faibles écarts. Celui du Bund allemand à dix ans, à -0,494%, affiche une baisse pour l’un petit peu plus de trois points de base sur la semaine.

La baisse hebdomadaire est du même ordre pour le dix ans américain, bien qu’il remonte ce vendredi à 1,2533%.

PÉTROLE

Le marché pétrolier recule pour la septième séance consécutive, un repli qui l’a ramené à son plus bas niveau à compter de trois mois, et il s’achemine vers une chute de plus de 6% sur l’ensemble de la semaine, conséquence des craintes liées à l’impact du variant Delta sur la demande.

Le Brent abandonne 0,8% à 65,92 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) 0,86% à 63,14 dollars.

(Rédigé par Marc Angrand)

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