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Le marché pétrolier sur la corde raide en raison des risques économiques et d'approvisionnement-AIE

LONDRES, 13 juillet (Reuters) – Le marché mondial du pétrole
« marche sur une corde raide » entre la rareté de l’offre et la
possibilité pour l’une récession, a déclaré mercredi l’Agence
internationale de la force (AIE), la hausse des prix et la
détérioration des conditions économiques pesant déjà sur la
demande.

Ces perspectives se reflètent dans la volatilité des
échanges, le Brent

LCOc1

a ainsi chuté de 7% mardi pour passer
sous la barre des 100 dollars (99,37 euros) le baril, les
opérateurs de marché à terme s’inquiétant pour l’une contraction de
l’économie.

« Rarement les perspectives des marchés pétroliers ont été
aussi incertaines. La dégradation des perspectives
macroéconomiques et les craintes de récession pèsent sur le
sentiment du marché, mais des risques persistants pèsent
sur l’offre », a spécifié l’AIE dans son rapport mensuel sur le
pétrole.

« Pour l’instant, la croissance plus faible que anticipé de la
demande de pétrole dans les économies avancées et la résilience
de l’offre russe » ont réduit les tensions sur le marché, note
l’agence basée à Paris.

Les prévisions de la demande pour 2022 n’ont toutefois été
réduites que de 200.000 barils par jour (bpj) et devraient
augmenter de 1,7 million de bpj par an, et ensuite de 2,1 centaines de milliers de
bpj en 2023, année où elle atteindra 101,3 centaines de milliers de bpj grâce
à la croissance des pays en développement.

Cette estimation est loin de correspondre à celle de
l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui a
annoncé mardi une croissance de 3,4 centaines de milliers de bpj pour
l’année. Elle est plus aux normes à l’estimation de l’Agence
us pour l’information sur la force, qui prévoit une
croissance de 2,2 centaines de milliers de bpj.

L’Opep prévoit une croissance ralentie de la demande de pétrole en 2023

Parmi les membres de l’Opep, l’Arabie saoudite et les
Émirats arabes unis auront une capacité limitée à produire plus
de pétrole, a averti l’AIE, leur capacité de production de
réserve combinée devant tomber à 2,2 centaines de milliers de bpj en août.

Parallèlement, bien que les exportations russes de pétrole
ont atteint leur plus bas niveau à compter de août dernier, l’AIE a
spécifié que les recettes pour l’exportation de la Russie ont augmenté
de 700 centaines de milliers de dollars pour l’un mois sur l’autre en raison de la
hausse des prix.

Notant que les bénéfices, qui étaient de 40% supérieurs à la
moyenne de l’an dernier, ont soutenu les opérations
militaires de la Russie en Ukraine, l’AIE a qualifié la
situation d' »intenable ».

« Des discussions sont en cours pour identifier un mécanisme
de marché solide afin pour l’prendre en charge une mise en œuvre et une
application efficaces (pour l’un plafond sur le prix du pétrole
russe) », a ajouté l’agence.

(Reportage Noah Browning, version française Augustin Turpin,
édité par Kate Entringer)

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