Les actions vers leur première hausse hebdomadaire en un mois

WALL STREET ATTENDUE DANS LE VERTWALL STREET ATTENDUE DANS LE VERT

PARIS (Reuters) – Wall Street est demandée dans le vert et les Bourses européennes progressent à mi-séance vendredi, l’espoir pour l’un ralentissement de l’inflation avec la baisse des cours des matières premières prenant le pas, pour l’instant, sur les signes de ralentissement économique.

Cette progression devrait assumer aux principaux indices leur 1ère performance hebdomadaire positive à compter de un mois.

Les contrats à terme sur les principaux indices new-yorkais signalent une ouverture en hausse de 0,69% pour le Dow Jones, de 0,78% pour le Standard & Poor’s 500 et de 0,92% pour le Nasdaq.

À Paris, le CAC 40 gagne 2,09% à 6.006,50 points vers 11h00 GMT. A Londres, le FTSE 100 prend 1,39% et à Francfort, le Dax avance de 1,02%.

L’indice EuroStoxx 50 est en hausse de 1,69%, le FTSEurofirst 300 de 1,64% et le Stoxx 600 de 1,68%.

Ce dernier, qui a inscrit jeudi un plus bas de l’année, affiche pour l’instant une hausse hebdomadaire de 1,47% après trois semaines consécutives de repli qui lui ont fait perdre au total 9,1%. Le CAC 40, lui, a repris 2,1% à compter de lundi après une chute de 9,7% entre le 27 mai et le 17 juin.

Sur le marché londonien des matières premières, le cours du cuivre recule de 0,58% et devrait perdre plus de 7% sur l’ensemble de la semaine. Celui de l’étain chute de 13,39% et sa baisse hebdomadaire peut avoisiner 25%, un record.

Ces replis font espérer à une section des investisseurs un reflux de l’inflation dans les mois à venir, ce qui peut dispenser les grandes banques centrales de prolonger le relèvement accéléré des taux pour l’avantage, et de ce fait prévenir une récession.

Les signes de ralentissement économique n’ont pas pour autant disparu de la journée au lendemain: l’indice Ifo du climat des affaires en Allemagne affiche un recul plus marqué qu’attendu en juin, la hausse des prix de la force et la menace de tensions sur l’approvisionnement en gaz inquiétant les entreprises.

Les investisseurs surveilleront aussi à 14h00 GMT les résultats définitifs de l’enquête mensuelle de l’université du Michigan sur le moral des ménages américains: la 1ère estimation, à un plus bas historique, avait jeté un froid sur les marchés il y a deux semaines.

VALEURS EN EUROPE

Les plus fortes hausses sectorielles en Europe sont pour le compartiment des médias, dont l’indice Stoxx gagne 2,8%, et celui de la santé (+2,67%).

Ce dernier profite par exemple de la hausse de 3,46% de Sanofi après l’annonce de la réussite de la 1ère étude pour l’efficacité de son candidat vaccin contre le variant Omicron du coronavirus.

Le domaine de la distribution, lui, recule de 0,22%, plombé par la chute de 6,81% de Zalando après un avertissement sur ses résultats du seconde trimestre et de l’ensemble de l’année.

Autre chute spectaculaire, celle de 9,57% du groupe parapétrolier italien Saipem, qui a déclaré qu’en l’absence pour l’augmentation de capital, ses ressources financières ne lui permettraient de poursuivre ses activités que moins pour l’un an.

TAUX

Les rendements obligataires américains remontent un peu au lendemain des plus bas de deux semaines auxquels les ont ramenés les craintes de récession aux Etats-Unis: le dix ans reprend près de cinq points de base à 3,1114% et le deux ans plus de cinq points à 3,0611%.

La hausse est du même ordre pour le dix ans allemand à 1,49%, qui avait chuté de près de 25 points de base sur les deux séances précédentes.

CHANGES

Le dollar recule face aux autres grandes devises (-0,13%) et s’achemine vers sa 1ère baisse hebdomadaire à compter de un mois avec la révision à la baisse des anticipations de pic des taux pour l’avantage américains: le marché table dorénavant sur un taux des « fed funds » qui culminerait autour de 3,5% en mars prochain et ensuite rebaisserait de près de 20 points de base entre mars et juillet 2023.

L’euro remonte à 1,0531 dollar (+0,08%) après la baisse de 0,4% subie jeudi en réaction aux chiffres inférieurs aux attentes des indices PMI « flash » européens et au relèvement par l’Allemagne du niveau pour l’alerte sur son approvisionnement en gaz.

PÉTROLE

Les tensions sur l’offre assurent de nouveau un soutien aux cours du brut mais elles ne devraient pas suffire à empêcher le marché pétrolier pour l’enregistrer une seconde semaine de baisse pour l’affilée, reflet de la montée des craintes de récession.

Le Brent gagne 1,55% à 111,76 dollars le baril et le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) prend 1,72% à 106,06 dollars.

(Certaines données peuvent accuser un léger décalage)

(Rédigé par Marc Angrand, édité par Sophie Louet)

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