Les indices européens en hausse après des résultats bien accueillis

Les indices européens en hausse après des résultats bien accueillis

LES BOURSES EUROPÉENNES, LONDRES EXCEPTÉE, PROGRESSENT EN DÉBUT DE SÉANCELES BOURSES EUROPÉENNES, LONDRES EXCEPTÉE, PROGRESSENT EN DÉBUT DE SÉANCE

PARIS (Reuters) – Les majeures Bourses européennes, Londres exceptée, progressent en début de séance mardi, profitant du rebond de Wall Street la veille, de la remontée des rendements obligataires et du bon accueil du marché aux résultats de plusieurs grands groupes européens.

À Paris, le CAC 40 gagne 0,85% à 6.479,98 points à 07h40 GMT et reprend près de la moitié du terrain cédé lundi, tandis qu’à Francfort, le Dax avance de 0,7%.

L’indice EuroStoxx 50 prend 0,78%, le FTSEurofirst 300 0,45% et le Stoxx 600 0,58%.

À Londres, où les marchés étaient restés fermés lundi, le FTSE 100 cède en revanche 0,23%.

Sur le continent, la hausse est tirée par le compartiment bancaire européen, qui profite pour l’une nouvelle poussée des rendements obligataires, le rendement du Bund allemand à dix ans ayant dépassé 1% pour la 1ère fois à compter de 2015.

Ce mouvement est une nouvelle lié aux anticipations de resserrement des politiques monétaires après la hausse de taux plus marquée qu’anticipé décidée par la banque centrale australienne et à la veille des décisions de la Réserve fédérale nord-américaine.

Le dix ans américain a atteint lundi 3% pour la 1ère fois à compter de décembre 2018.

L’indice Stoxx du domaine bancaire prend ainsi 1,76%, Santander 1,35% et Deutsche Bank 2,84%.

BNP Paribas s’adjuge de son arôme 3,02%, l’une des meilleures performances du CAC 40, après avoir publié des trimestriels supérieurs aux attentes, grâce tout particulièrement à ses activités de marchés.

Le pétrolier BP gagne 2,22% après un bénéfice courant trimestriel au un peu avant à compter de plus de dix ans et l’annonce pour l’une augmentation de ses rachats pour l’actions.

En baisse, le chimiste allemand Covestro abandonne 5,12% après avoir réduit ses prévisions 2022 pour prendre en compte l’impact des récents confinements en Chine, un pays qui représente un quart de son chiffre pour l’affaires selon JPMorgan.

(Rédigé par Marc Angrand, édité par Pantalon denim-Michel Bélot)

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