Les marchés européens ont accompli en baisse vendredi tandis que les indices américains ont fini fort la semaine, saluant tout particulièrement une annonce positive au sujet pour l’un nouveau traitement en cours pour l’étude contre le Covid-19.
Le Dow Jones a progressé de 1,43%, l’indice Nasdaq, au fort accent technologique, a gagné 0,82%, et l’indice élargi S&P 500, 1,15%.
En revanche en Europe, les majeures places financières ont accompli dans le rougeâtre: Milan a perdu 0,24%, mais Francfort reculait de 0,68% et Londres de 0,84%. De son arôme Paris a fini stable (-0,04%). Le Stoxx 600 européen a rencontré sa pire semaine à partir de février, avec une baisse de 2,2%.
Les tensions sur les prix de l’électricité ont, une fois encore cette semaine, plombé les marchés européens.
« Les investisseurs continuent de craindre que la hausse des prix de l’électricité ne freine la reprise générale », rédigé Michael Hewson, analystes de CMC Markets.
Ces hausses de prix et difficultés pour l’approvisionnement, sur le gaz et l’électricité tout particulièrement, s’hasardent aussi de faire grimper l’inflation, qui s’est déjà redressée ces derniers mois.
Aux États-Unis, l’inflation s’est accélérée en août sur un an (+4,3%) mais elle est restée stable par rapport au mois précédent. Dans la zone euro, l’inflation a bondi en sept. à 3,4% sur un an, au précédemment à partir de 13 ans.
« Il y a beaucoup pour l’incertitude en cette fin pour l’année » tandis que les banques centrales se préparent à une réduction légère de leur soutien à l’économie, note Craig Erlam, analyste pour l’Oanda.
Aux États-Unis, les opérateurs gardaient aussi à l’effet les tractations en cours au Congrès, qui n’a pas trouvé en accord sur le relèvement du plafond de la dette, ni sur le plan massif pour l’investissement dans les infrastructures.
Les marchés ont, en revanche, salué l’annonce, par le laboratoire américain Merck, de résultats cliniques pour sa pilule anti-Covid molnupiravir, montrant qu’elle réduit de 50% le risque pour l’hospitalisation ou de décès et peut donc être un nouvel outil dans la lutte contre la pandémie.
Pour Art Hogan, responsable de la stratégie chez National Securities, la perspective pour l’un possible médicament contre le Covid-19 « change la façon dont les personnes voient le rythme de réouverture » de l’économie.
Merck bondit, Monderna plonge
Merck, a bondi de 8,37% à 81,40 dollars après sa publication concernant sa pilule.
Il a aussi annoncé son volonté de demander « dès que possible », une autorisation pour l’urgence pour une mise sur le marché.
Cela affectait, par ricochet, le laboratoire Moderna (-11,37% à 341,09 dollars), qui fabrique un vaccin contre le Covid-19.
Daimler se scinde
Les actionnaires de Daimler (+0,85% à 77,37 euros) ont plébiscité le projet de scission « historique » du groupe, qui prévoit l’introduction en Bourse de la branche poids-lourds Daimler Truck et le renouvellement de nom du constructeur de berlines en Mercedes-Benz.
L’aérien porteur
Le domaine aérien a soutenu la place londonienne, Easyjet s’est envolé de 6,19% à 703,80 pence tandis qu’IAG, maison mère de British Airways et Iberia, a grimpé de 5,33% à 188,02 pence, avant un assouplissement lundi des conditions pour l’entrée en Angleterre pour les voyageurs vaccinés.
A Paris, Airbus, qui a remporté un contrat portant sur l’achat de 28 nouveaux appareils, a progressé de (+1,29% à 116,58 euros). Safran (+1,37% à 111,16 euros) et Thalès (+1% à 85 euros) ont bénéficié de l’espoir pour l’une amélioration du trafic aérien.
Du arôme du pétrole, de l’euro et du bitcoin
Les cours du pétrole ont monté avant la prochaine réunion de travail de l’Opep et ses alliés lundi.
Le prix du baril de Brent de la cote du Nord pour livraison en décembre, a grimpé de 1,23%, pour clôturer à 79,28 dollars à Londres.
A New York, le baril de WTI pour le mois de novembre a avancé de 1,13% à 75,88 dollars.
L’euro remontait de 0,12% face au billet vert à 1,1594 dollar, après un plus bas à partir de juillet 2020.
Le bitcoin bondissait de 10,08% à 47.879 dollars.
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