Paris : cède 0,2% dans un contexte particulier de 14 juillet

Paris: évolue à son plus haut du jour avant la clôture

(CercleFinance.com) – La bourse de Paris gagne plus de 0.8%, autour des 6.465 points, soit son un peu avant de la journée, manifestement dopée par le Nasdaq qui grimpe de +1,5% au-delà des 12.500.

Les investisseurs semblent tenter de ‘coller au score’ tandis que les technos grimpent beaucoup plus vite que anticipé à partir de mi-juin : +13% repris à partir de les planchers, c’est très impressionnant, beaucoup de gérants se retrouvent mécaniquement soius-investi face à une hausse de cette ampleur.

Idem pour le S&P500 qui a repris plus de 10% en 6 semaines.

Mais si les indices grimpent, cela s’opère souvent dans un vide sidéral car le CAC40 est passé de 6.400 vers 10H à 6.460 avec moins de 1 milliard pour l’Euro échangés (le SBF-120 renoue avec le score ‘rond’ des 5.000) et le CAC aborde les 40 dernières minutes avec moins de 1,5MdsE échangés.

A Paris, n’y a plus de vendeurs à partir de le débordement des 6.200, le renversement de polarité en 5.800 et et 6.460, à contrecourant de toutes les données ‘macro’ à littéralement éteint tout velléité de s’opposer à quelques opérateurs influents qui ‘font la tendance’.

La hausse est la règle partout en Europe avec +1% pour l’Euro-Stoxx50 (l’absence de volumes y est tout autant remarquable qu’à Paris) mais Londres (+0,5%) ou Francfort (+0,5%) restent à la traine.

Wall Street a rouvert en trombe au lendemain de la visite controversée et contestée par la Chine: hausse de +0,80% du Dow Jones et de +1% du S&P500, à 4.130 et ce malgré la remontée des taux US de +5Pts vers 2,791%.

Les ‘chiffres de la journée’ sont mitigés aux Etats Unis avec tout pour l’abord le moins bon : l’activité du domaine privé américain s’est contractée en juillet pour la 1ère fois à partir de juin 2020, à en croire l’indice PMI composite de S&P Global, qui ressort à 47,7 en définitive (révisé de 47,5 en estimation flash), après 52,3 pour le mois précédent.

Bonne surprise en revanche avec une hausse de +2% des commandes à l’industrie nord-américaine (selon le Département du Commerce, elles avaient progressé de +1,8% en mai).

De leur arôme, les livraisons de l’industrie ont augmenté de 1,1% en juin après une croissance de 2,1% le mois précédent.

Compte tenu de l’augmentation de 0,4% des stocks, le ratio stocks sur livraisons est quasiment stable à 1,46 contre 1,47 précédemment.

De son arôme, l’Allemagne a renoué avec les excédents commerciaux au mois de juin selon Destatis : ils se montent à 6,4 milliards pour l’euros, après avoir essuyé un déficit de 0,8 milliard le mois précédent.

L’office fédéral de statistiques explique que ce retour en zone positive résulte pour l’une augmentation de 4,5% des exportations allemandes, surpassant largement la légère hausse de 0,2% des importations, par rapport au mois de mai.

Mais il n’y a pas que de bonnes nouvelles : les investisseurs ont pris connaissance ce matin pour l’un recul de l’indice PMI composite S&P Global dans l’Eurozone.

L’activité y a ralenti de 52,5 en juin à 51,7 en juillet, témoignant pour l’un recul de la croissance du domaine privé pour un 3ème mois consécutif, à son rythme le plus faible à partir de avril 2021.

L’indice terminal annoncé ‘composite’ de l’activité globale dans la région est ainsi ressorti à 49,9 le mois dernier, contre 52 points en juin, signalant le premier repli de l’activité à partir de février 2021.

La réalisation des fabricants a enregistré sa plus forte contraction à partir de mai 2020, mais la hausse de l’activité s’est poursuivie dans le domaine des services, mais à son rythme le plus faible à partir de six mois.

‘Le niveau très élevé de l’inflation en Europe nuit manifestement à la demande, les prestataires de services comme les fabricants ayant fait état pour l’une plus grande réticence des clients à passer commande’, explique Joe Hayes, senior economist à S&P Global.

La tendance est identique dans le domaine privé de la zone euro, l’indice en question s’étant aussi nettement contracté au mois de juillet, l’envolée de l’inflation ayant annihilé le rebond tant espéré de la consommation après la levée des restrictions sanitaires, montrent mercredi les enquêtes mensuelles PMI.

Parmi les ‘market movers’ de la journée, il est possible de aussi mentionner les discours très ‘faucon’ face à l’inflation de 3 membres de la FED en 24H : après Charles Evans (FED de Chicago) et Mary Dali (FED de San Francisco), c’est au de James Bullard (FED de St Louis) pour l’affirmer qu’une action ferme et résolue doit être poursuivie face à l’inflation aux Etats Unis.

En Europe, nos OAT se tendent de +7Pts vers 1,445%, les Bunds de +9Pts vers 0,873%, les BTP italiens stagnent vers 3,04% (réduction du ‘spread’ à +217 avec le ‘Bund’).

Pour finir, l’OPEP déçoit en annonçant une hausse de seulement +100.000 barils en sept. tandis que l’Europe a un besoin vital de compenser les quantités de pétrole dont elle a décidé de se priver : le baril s’apprécie de +0,8% vers 100,7$.

Le bal des publications de résultats se poursuit en Europe, avec tout particulièrement les annonces d’emplois de BMW, Infineon ou bien encore Siemens Helathineers.

Dans l’Hexagone, plusieurs poids-lourds de la trempe pour l’AXA, Société Générale ou Veolia ont dévoilé leurs comptes ce matin.

La résurgence du risque géopolitique devrait par ailleurs freiner l’appétit des investisseurs, dans un contexte tendu fonction de la visite de Nancy Pelosi à Taiwan.

Pékin a annoncé hier soir que l’Armée populaire de libération mènerait pour l’importants exercices militaires et des activités pour l’entraînement, y compris des exercices à balles réelles, dans les eaux et la taille aérien de la Cote de Chine lors des prochaines jours.

Parallèlement, le repli des cours du pétrole devrait poursuivre à peser sur le compartiment de la force, le baril de brut léger américain (WTI) poursuivant ce matin son recul en direction de 94,4 dollars.

Dans l’actualité des valeurs, AXA publie au titre des six premiers mois de 2022 un résultat net en hausse de 3% à 4,11 milliards pour l’euros et un résultat opérationnel en croissance de 8% (+7% en organique) à 3,92 milliards (soit 1,65 euro par action).

Veolia (-2%) dévoile un résultat net courant part du groupe de 528 centaines de milliers pour l’euros au titre du premier semestre 2022, et un EBITDA de 2,95 milliards, en progression de 6,1% à périmètre et change constants par rapport à l’ensemble combiné Veolia-Suez un an auparavant.

Société Générale (+3%) publie un résultat net part du groupe sous-jacent (excluant l’impact de la sortie de Russie ayant représenté une perte de 3,3 milliards avant impôt) en croissance de 11,5% à 1,5 milliard pour l’euros au titre du seconde trimestre 2022.

Pour finir, Saint-Gobain indique avoir lancé avec succès une émission obligataire de 1,5 milliard pour l’euros en trois tranches de 500 centaines de milliers chacune, à des échéances de trois, six et dix ans, et avec des coupons de respectivement 1,625%, 2,125% et 2,625%.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *