CAC40 : encore en repli de -0,4% pour ces '3 sorcières'

POINT MARCHÉS-L'Europe rebondit, l'impact du variant Omicron effraie moins

* Le CAC 40 finit en hausse de 0,54%, le Stoxx 600 prend 0,69%
* Wall Street efface une section de ses pertes de vendredi à mi-séance
* Les secteurs exposés à la pandémie remontent
* BT soutient la tendance, Faurecia lance un nouvel avertissement

par Claude Chendjou
PARIS, 29 novembre (Reuters) – Les Bourses européennes ont accompli en hausse
lundi et Wall Street était aussi orientée dans le vert à mi-séance après la
pire séance des marchés financiers en un petit peu plus pour l’un an, enregistrée vendredi,
sur fond de découverte pour l’un nouveau variant du coronavirus, Omicron.
À Paris, le CAC 40 .FCHI a fini sur un gain de 0,54% à 6.776,25 points. Le
Footsie britannique .FTSE a avancé de 0,94% et le Dax allemand .GDAXI de
0,16%.
L’indice EuroStoxx 50 .STOXX50E a gagné 0,49%, le FTSEurofirst 300
.FTEU3 0,81% et le Stoxx 600 .STOXX 0,69%.
Les investisseurs, qui redoutaient que ce nouveau variant porte un coup à la
reprise économique mondiale et pousse les banques centrales à revoir leurs
idées, semblent maintenant plus mesurés sur ses répercussions après les
premières analyses sur le virus.
Angelique Coetzee, un médecin sud-africain, l’une des premières à être
confrontées à la souche Omicron, a déclaré dimanche que les symptômes provoqués
par ce variant étaient pour le moment légers.
« Cette nouvelle a rassuré les investisseurs, mais les actions, en
particulier dans le domaine du voyage, vont demeurer volatiles en raison des
perturbations sur le transport aérien, des nouvelles restrictions et de
l’incertitude globale », commente Susannah Streeter, analyste en investissements
et marchés chez Hargreaves Lansdown.
Salim Abdool Karim, un autre expert sud-africain des maladies infectieuses,
a pour sa part estimé lundi que les vaccins contemporains contre le COVID-19 devraient
être très efficaces pour éviter les formes graves de la maladie et les
hospitalisations.
L’OMS juge cependant le risque de propagation du variant Omicron dans le
univers comme « très élevé ».

VALEURS EN EUROPE
En Europe, les secteurs les plus exposés à une dégradation de la situation
sanitaire ont fini en fort rebond.
L’indice Stoxx du transport et des loisirs .SXTP a repris 1,9%, grâce
tout particulièrement à Aspect France-KLM AIRF.PA (+0,50%), Lufthansa LHAG.DE (+1,57%) et
Ryanair RYA.I (+1,85%) tandis que plusieurs compagnies aériennes européennes
avaient accusé une baisse à deux chiffres vendredi.
A part la santé et la consommation non cyclique, tous les principaux
compartiments européens ont accompli dans le vert, le domaine pétrolier .SXEP
se détachant avec une progression de 2,21% à la faveur de la remontée des cours
pétroliers.
Au chapitre des fusions-acquisitions, BT BT.L a avancé de 6,10% après une
information de presse selon laquelle le conglomérat indien Reliance Industries
RELI.NS envisageait de faire une offre sur le groupe britannique. Reliance a
toutefois démenti l’information de The Economic Times.
A Paris, l’équipementier automobile Faurecia EPED.PA a chuté de 7,93%
après avoir abaissé ses prévisions annuelles, entraînant dans son sillage
Plastic Omnium PLOF.PA (-3,07%) et Continental CONG.DE (-4,22%).

A WALL STREET
Au moment de la clôture en Europe, le Dow Jones .DJI prend 0,53%, le
Standard & Poor’s 500 .SPX 1,64% et le Nasdaq .IXIC 0,32%.
Les compartiments les plus affectés par les craintes liées au nouveau
variant rebondissent aussi.
Aux valeurs, le groupe parapétrolier Halliburton HAL.N prend 2,72%, dans
le sillage du redressement des cours pétroliers, mais sur le Nasdaq, AMD
AMD.O avance de 2,75% après la décision de Tesla TSLA.O (+4,82%) pour l’équiper
ses véhicules Model Y en Chine de puces du fondeur. Apple AAPL.O gagne pour sa
part 2,13%, profitant pour l’un relèvement pour l’objectif de cours de la part de HSBC.
Twitter TWTR.N , dont l’action est un temps suspendu, recule pour l’un peu
moins de 1%, après l’annonce du remplacement de son fondateur Jack Dorsey au
poste de directeur général par Parag Agrawal, l’actuel directeur technologique
du réseau social.

LES INDICATEURS DU JOUR
Seul indicateur de la journée, l’indice des prix à la consommation sur un an en
Allemagne, calculé aux normes européennes (IPCH), a atteint en novembre un
niveau inédit (+6,0%), le rythme le plus élevé à compter de janvier 1997, dévoile lundi
la 1ère estimation de l’inflation publiée par Destatis, l’office fédéral de
la statistique.

CHANGES
Sur le marché des changes, l’indice mesurant les fluctuations du dollar par
rapport à un panier de devises de référence .DXY avance de 0,34%, le billet
vert étant une valeur refuge par temps pour l’incertitudes.
L’euro EUR= , en repli de 0,5%, se traite à 1,1260 dollar (-0,23%).

TAUX
Le rendement des bons du Trésor américain à dix ans US10YT=RR gagne 2,9
points de base, à 1,5141%, après avoir reculé pour l’environ 16 points vendredi, du
jamais vu à compter de le début de la pandémie.
Celui du Bund allemand de même échéance DE10YT=RR , référence en zone euro,
a fini pratiquement stable à -0,323%, mais son équivalent français
FR10YT=RR est ressorti à 0,040%.

PÉTROLE
Le marché pétrolier rebondi aussi fortement, effaçant une section du
plongeon de plus de 10% enregistré vendredi. Selon des bruits de couloir de marché, l’Opep
et ses alliés pourraient suspendre la hausse de leur production dans l’attente
de l’analyse des sensations du variant Omicron sur la consommation mondiale, ce qui
peut contribuer à réduire l’offre sur le marché.
Le baril de Brent LCOc1 gagne 3,01%, à 74,92 dollars et le brut américain
(West Texas Intermediate, WTI) CLc1 avance de 4,11%, à 70,96 dollars le baril.

A SUIVRE MARDI:

(Certaines données peuvent accuser un léger décalage)

(Reportage Claude Chendjou, édité par Pantalon en jean-Michel Bélot)

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